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La chorégraphie a de plus en plus d’attrait. C’est une nouvelle vision artistique, il faut le souligner, car basée sur l’abstrait, mais qui fait appel au corps, et nous au Maroc, le corps reste sacré et l’on a peur de le secouer. C’est un art sublime qui commence à gagner du terrain. Lors de notre spectacle, nous avons essayé de présenter une vie humaine dans tous ses états. On passe du phénomène du hittisme (oisiveté) qui hante les jeunes, à l’avenir flou des jeunes dans la société.
Camilia El Hakem
Je suis danseuse et chorégraphe. Nous avons initié plusieurs travaux artistiques au sein de la compagnie «Profondes», et nous jouons au Maroc et à l’étranger. J’estime que la danse reste le seul moyen à même de libérer le corps et l’âme de tous les vices, des complexes et des choses négatives. Notre prestation entendait surtout relater la vie quotidienne des gens, mais sur un ton abstrait.
Chacun de nous est soucieux de sa condition, de son état et de sa situation psychologique et sociale. Même si le travail est intitulé «Seven colors», il n’y a pas de couleurs sur scène. Nous voulons transmettre au grand public que l’animal ne peut distinguer les couleurs, car nous ne voyons pas dans notre vie quotidienne les couleurs, ni les vivons.