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L’initiative "Years of Culture" dévoile le programme d’automne de l’année culturelle "Qatar-Maroc 2024"
Avec le décès, mardi dernier à Safi, de Fatima Hamounia, la scène artistique marocaine a perdu une icône de la chanson populaire qui a contribué, de par son talent et sa passion pour Al Aita, à ériger ce genre artistique en une forme d'expression musicale accessible au large public, a regretté Hassan Nejmi, chercheur en patrimoine oral marocain.
Cette artiste authentique est une des plus sublimes voix féminines qui était particulièrement attachée aux règles esthétiques et éthiques de l'art d'El Aita et tenait à ce que la présence des chikhat et chioukh sur scène soit entourée d'une certaine pudeur, a souligné, à la MAP, M. Nejmi, auteur d'un ouvrage sur l'art d'El Aita.
Son décès, quelques années après Fatna Bent Lhoussin et Latifa Makhloufi, laisse un vide artistique énorme difficile à combler et menace de disparition une partie importante du patrimoine culturel, a-t-il averti.
Exposition
Une exposition intitulée "Compression - Art Récup" de l'artiste Azzedine Baddou se poursuit, jusqu'au 30 juillet, à la Villa des Arts de Casablanca.
Architecte de formation, Baddou s'est rapidement senti étouffé par toutes les règles et les contraintes qui régissent les domaines stricts comme celui de l'architecture. Il s'est alors tourné vers la photographie. Mais là encore, sa soif de liberté n'a pas été étanchée. Azzedine en voulait plus et avait envie de donner libre cours à sa créativité. L’Art Récup est devenu très vite sa passion et la forme d'art qui lui permet de se "déconstruire", après avoir passé une importante partie de sa vie à construire pour les autres, dit-il.