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Un documentaire iranien évoquant les manifestations qui avaient suivi en 2009 la réélection controversée du président Mahmoud Ahmadinejad a été interdit au Liban par les services de la Sûreté générale, ont indiqué dimanche les organisateurs d'un festival de cinéma.
"The silent Majority speaks" de la cinéaste iranienne Bani Khoshnoudi, qui devait être projeté dimanche soir à Beyrouth dans le cadre d'un festival, "a été censuré", selon les organisateurs.
"Le Comité de censure a signifié à la direction du festival l'interdiction de montrer « The silent Majority speaks » pour motif d'offense à un pays étranger", ont précisé dans un communiqué les organisateurs du Festival intitulé "Résistance culturelle". "La direction du Festival proteste contre cette interdiction qui fait passer le Liban, aux yeux de l'opinion internationale, pour un pays retardataire et obscurantiste", ajoute le communiqué.
Le comité de censure est un organisme lié aux services de la Sûreté générale libanaise. Ce service est généralement perçu comme proche du puissant mouvement chiite Hezbollah, allié de l'Iran.
Cinéma
Le comité d'organisation du Festival du film de Carthage, prévu du 29 novembre au 6 décembre prochain, a choisi les deux films marocains "C'est eux les chiens" de Hicham Lasri et "Des murs et des hommes" de Dalila Ennadre pour concourir, respectivement, pour les Prix "longs métrages" et du "documentaire" du festival.
Lors d'un point de presse tenu à Tunis, la directrice du Festival, Doura Bouchoucha a fait savoir que le jury a jeté son dévolu sur 50 films de 22 pays (15 longs métrages, 19 films documentaires et 16 courts métrages).
La cérémonie d'ouverture du festival, qui soufflera cette année sa 50è bougie, sera marquée par la projection du film "Timbuktu", du réalisateur mauritanien Abderrahmane Sissako, a-t-elle relevé, déplorant la concomitance du Festival de Carthage avec d'autres festivals arabes de cinéma.