Le Maroc participe, en octobre prochain, à la neuvième édition du cinéma africain de Tarifa (FCAT) qui déménagera cette année à Cordoue dans le Sud de l'Espagne, apprend-on auprès des organisateurs.
Le festival, qui connaîtra la participation de réalisateurs africains notamment du Maroc, du Sénégal, d'Algérie, de Tunisie, du Burkina Faso, du Kenya, du Rwanda, d'Afrique du Sud, mais également du Liban, de Palestine et de Jordanie, se tiendra du 13 au 20 octobre prochain à Cordoue, précise-t-on de même source.
Plus de 700 cinéastes africains ont présenté leurs travaux pour participer à ce festival qui se veut une fenêtre pour faire connaître en Espagne la cinématographie africaine, non seulement en tant qu'expression artistique, mais aussi comme un outil de développement et de progrès pour le continent africain, ont annoncé les organisateurs, précisant que le Maroc et l'Afrique du Sud, deux grands producteurs cinématographiques dans le continent africain, ont présenté le plus grand nombre de participations.
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La 10éme édition du Festival Béni Ammar Zerhoune a baissé dimanche le rideau, avec une soirée littéraire consacrée à des lectures de poésie et de zajal (prose en dialecte) données par des poètes en herbe.
Les textes tournaient autour de thématiques universelles, comme la vie, le cosmos, l'existence et la fraternité. Les jeunes poètes ont été encadrés par le romancier Abdelaziz Rachdi et les aînés Abedellatif El Warari, Abdelhadi Abdelhadi Roudi, Mohamed Belmoud et Driss Allouch, qui est aussi un homme de médias.
Le programme de cette édition, organisée sous le thème "Lire et écrire pour nourrir la raison et le cœur", a comporté aussi une soirée de l'art du sama' et madih (psalmodie) animée par des troupes locales, ainsi qu'une campagne de soins vétérinaires au profit des petits agriculteurs et éleveurs de la région.
Le célèbre carnaval des baudets, devenu l'un des moments forts de ce festival, a connu l'élection de la plus belle ânesse et une course des baudets.
Le 8ème Festival de la culture amazighe de Fès, organisé par la Fondation Esprit de Fès, l'Association Fès-Saiss et le centre Sud-Nord, a appelé à accélérer la normalisation et la standardisation de la langue amazighe.
La déclaration finale du festival, qui a réuni du 13 au 15 juillet une pléiade d'intellectuels, de chercheurs et d'universitaires, insiste sur la mise en œuvre et l'application, le plus tôt possible, des dispositions relatives à la langue amazighe dans la nouvelle Constitution, en vue de son intégration, par des lois organiques appropriées, dans l'enseignement, les médias, les politiques publiques et les institutions.
Tenue sous la thématique "Langue maternelle et diaspora", la rencontre a aussi plaidé pour une meilleure réforme de l'enseignement, à même d'assurer une position conséquente et un statut adéquat aux langues maternelles, en les ouvrant sur la modernité et les nouvelles technologies. Elle a aussi appelé à promouvoir l'enseignement de la langue et de la culture amazighes pour les enfants de la communauté maghrébine à l'étranger et mettre à contribution la diffusion des manuels scolaires et des supports pédagogiques.