-
Clap d’ouverture pour la 10ème édition des Rencontres chorégraphiques de Casablanca
-
Le Festival itinérant Art Explora fera escale à Rabat
-
À Sète, Mustapha Jmahri explique l’identité maritime d’El-Jadida
-
Journée culturelle bissau-guinéenne au Théâtre Mohammed V : Bonnes performances du groupe «Netos de Bandim» et de l'artiste musicien Binham Quimor
Convertie à l'islam, Diam's s'est retirée des médias, revenant simplement lors de la promotion de ses livres dans lesquels l'ancienne rappeuse a raconté son parcours, décrit son chemin vers la foi et témoigné de sa nouvelle vie. Si les fans lui demandent souvent un retour en musique, Mélanie Georgiades, son vrai nom, s'y refuse. «Ce milieu-là fait sortir le pire de nous-mêmes. Ça pousse les uns et les autres à se marcher dessus. J'avais des messages à faire passer. J'aimais le rap parce que c'était brutal. Tout d'un coup, je deviens une femme apaisée, en paix avec elle-même» a-t-elle expliqué, assurant qu'elle ne ferait pas écouter ses anciennes chansons à sa fille: «Franchement, je n'aimerais pas. Je préfère lui faire lire mes livres. Je n'assume pas. Il y a des trucs où j'ai été vulgaire. Il ne faut pas l'oublier aussi. Je ne suis plus cette femme là. Je suis tranquille».
Pas de revendication religieuse ou politique derrière sa participation, la jeune femme de 37 ans explique être portée par son amour pour la chanson. « Si je fais ça, c’est parce que j’adore chanter. Je ne veux pas spécialement que les coaches se retournent. C’est aussi pour le fait d’être passée en soi sur scène. Pour moi, c’est déjà quelque chose», a fait savoir la jeune femme.
Même si aucun coach ne s’est retourné lorsqu’Amina Skhiri a interprété «I will survive», la jeune femme a fait passer le message qui lui tenait à cœur. «C’est intéressant de casser le cliché de la femme voilée qui reste tapie dans l’ombre ! A partir du moment où on a quelque chose à donner, je ne vois pas pourquoi le voile serait un frein », a-t-elle expliqué.