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La cinémathèque de Tanger a abrité récemment un colloque intitulé “Puisqu’on vous dit que c’est possible”, mettant en perspective les luttes ouvrières des années 70 en France à la lumière de l’actualité internationale depuis le Printemps arabe et jusqu’aux différentes actions des Indignés ou Occupy Wall Street. Organisé par l’Institut supérieur des Beaux-Arts de Besançon, ce colloque a porté sur des projections de plusieurs films et des tables rondes avec la participation de cinéastes et spécialistes du Maroc et de l’étranger, axées sur les thèmes de la représentation d’un territoire comme acte politique et l’esthétique de la lutte et des résistances.
Projection
Le long-métrage “Mort à vendre”, du réalisateur marocain Faouzi Bensaidi, sera projeté, le 5 avril à Madrid, dans le cadre d’un cycle de cinéma de fiction, apprend-on vendredi auprès de la Fondation Casa arabe (Maison arabe), initiatrice de ce cycle.
Le film raconte l’histoire de trois copains qui vivent de vols à la tire à Tétouan, et qui, pour changer de destin, décident un jour de tenter un grand coup en cambriolant la grande bijouterie de la ville. Le long métrage de Faouzi Bensaidi a participé à plusieurs festivals et décroché de nombreux prix, dont le prix Panorama du Festival international du film de Berlin (février 2012), le prix du meilleur film du Festival du film de Bruxelles, le grand prix de la 18ème édition du Festival international du cinéma méditerranéen de Tétouan, ainsi que le prix du jury du Festival national du film de Tanger.