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Ce n’est que le début. Encore un autre « succès » si petit soit-il, et l’on va, à coup sûr, se farcir ses inappropriés « Allahou Akbar », ses gestes et mimiques triomphalistes à l’affût des objectifs les plus improbables et ses « analyses » toujours trop pertinentes.
Non, il va falloir tout de même saluer à juste titre ce trop grand exploit. Taoussi vient, en effet, de « gagner » avec ces mêmes joueurs qu’il avait qualifiés d’incapables. N’a-t-il pas reproché à son prédécesseur, Krol, d’avoir procédé à des recrutements à l’emporte-pièce, et une préparation indigne ? Juste pour rappel, le même Taoussi quand il a…daigné remplacer au pied levé le même Krol alors qu’il n’avait même pas quitté dans les règles de l’art, le MAS, il s’est laissé envahir par un enthousiasme débordant en se disant comblé de se retrouver à la tête du Raja, « une vraie sélection », a-t-il lancé sans sourciller.
Avant ces trois points indûment accrochés, il faut bien le dire, il s’était débarrassé de quelques joueurs tels l’excellent Gadoume, ou le très bon Bamâamer, qui connaissent trop l’homme, préféré prendre la clé des champs. Il en a fait de même avec le préparateur physique et le médecin du club, deux personnes qui ont de tout temps prouvé leur compétence et mérité le respect de tous.
Maintenant qu’il commence à gagner, le président Boudrika n’a qu’à bien se tenir, surtout si celui compte ne pas tenir parole pour partir avant que le bateau vert ne chavire pour de bon.
Ne pas oublier, cependant, que Taoussi a ramené dans ses bagages un certain Khiyati comme adjoint et qu’il s’emploie à se faire entourer de tout un staff qui s’était fait engraisser aux pétrodollars pour pas grand-chose, sinon rien.
Et là, en…540 minutes de jeu, le Raja a eu droit à quatre « hénormes » points, avec un point engrangé à El Jadida grâce à un arbitre qui a arbitrairement, refusé au DHJ un but qui aurait pu avoir toutes les chances de figurer dans le Top 10 des meilleurs réalisations de la saison.
L’actuel président dit vouloir partir. Il est grand temps. Il n’en reste pas moins qu’il devait le faire avant d’avoir eu recours à un entraîneur qui n’a ni l’étoffe, ni la sagesse de présider aux destinées techniques du Raja.
Disons-le en toute franchise. Le Raja est plus grand, beaucoup plus grand qu’un Mohamed Boudrika ou un Rachid Taoussi.