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Après la révélation de l’ancien ministre algérien de la Défense, le général Khaled Nezzar, dans un entretien avec un quotidien algérien et selon laquelle le soutien de Boudiaf à la marocanité du Sahara était la cause principale expliquant son assassinat par un agent des services secrets algériens, c’est au tour d’Allal Taalbi, membre du Conseil national de la Révolution algérienne et l’un des amis de Boudiaf, de confirmer cette thèse en affirmant dans un entretien au Canal El Khabar que les généraux algériens de l’époque ont décidé de tuer Boudiaf, car ils le soupçonnaient de vouloir entretenir des relations avec Feu Hassan II.
Il a expliqué que le président algérien avait l’intention de voyager au Maroc pour célébrer le mariage de son fils, « mais l’ancien président des services secrets Mohamed Mediene alias Taoufik Mediene, a tenté de l’empêcher de voyager, car ils l’ont soupçonné qu’il allait visiter le Maroc pour avoir des contacts avec Hassan II, surtout qu’il était devenu président de l’Algérie ». Et de préciser que ces soupçons sont devenus plus intenses notamment après l’interdiction par Boudiaf d’un article dans le journal Al Massae concernant la position officielle du dossier du Sahara marocain. Allal Taalbi a affirmé également que Mohamed Boudiaf a refusé catégoriquement toute intervention dans ses prérogatives par les services secrets et il a dit à son épouse la veille de son voyage au Maroc : «S’ils veulent m’empêcher, je vais au Maroc et je ne retournerai jamais».
Il convient de rappeler que le frère cadet de Mohamed Boudiaf, Aïssa Boudiaf, avait nié dans un entretien avec le journal El Watan tout lien entre la position de son frère à propos du Sahara marocain et son assassinat à Annaba lorsqu’il prononçait un discours. « Ce sont les assertions de Ben Bella dans le magazine Jeune Afrique dont je garde le numéro d'ailleurs. Je ne pense pas que Si Mohamed ait été tué à cause de la question du Sahara occidental », a-t-il dit en substance.
Pourtant, il a confirmé par ailleurs la version d’Allal Taalbi selon laquelle les services secrets avaient tenté de l’empêcher de visiter le Maroc en mai 1992 en affirmant : «Oui, effectivement, il est parti. Ils ne voulaient pas le laisser partir en évoquant le problème du Sahara occidental. Il leur avait dit, sur un ton coléreux: «Je pars et je ne reviens plus.» Et il est parti. Il y avait les fiançailles de son fils Tayeb qui étaient programmées de longue date, mais pas seulement. Il y avait aussi la question de l'héritage de notre défunt frère, Si Moussa, décédé en juin 1991. Donc, on devait aussi régler des affaires familiales ».