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Bouchra Ijork : Une quête permanente de l'expressionSamedi 1 Janvier 2011
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On ne sait pas dans quel genre on doit placer Bouchra Ijork, du fait qu'elle a plusieurs cordes à son arc. En effet, cette artiste embrasse plusieurs expressions et s'en sort pourtant bien._ Réalisatrice, actrice, chroniqueur… là où elle s’essaie, elle laisse une empreinte. En tant qu'actrice, le public l'a plus d'une fois admirée en appréciant les rôles qu'elle a campés aussi bien au niveau de la production marocaine (télévision et cinéma) qu’à celui de la production étrangère, arabe, notamment. Comme réalisatrice, Bouchra Ijork a beaucoup marqué les téléspectateurs avec son téléfilm "Al Bourtoukala al Mourra" (orange amère) qui, pour récompense, avait remporté le prix du public dans Noujoum Biladi. Mais il n'y a pas que cette expérience, car Bouchra qui est lauréate de l'ISADAC a, suivi en France, une formation à l'Ecole supérieure des métiers de l'image et du son, à Paris, ce qui lui a permis de percer les secrets de la réalisation, elle, qui donne beaucoup d'importance aux détails._ Dans la foulée, elle a réalisé plusieurs films documentaires dont certains pour le compte de la chaîne Al Jazeera, portant sur des aspects de la vie au Maroc et mettant en exergue la richesse de la culture marocaine. Grâce à ses documentaires, Bouchra Ijork qui a glané plusieurs prix, a pu avoir une reconnaissance : on la considère comme l'un des meilleurs réalisateurs du moment surtout pour les films documentaires. _Son amour pour la découverte, le voyage et l'apprentissage, l'a menée dans plusieurs régions du monde. Damas, Paris, Amsterdam, Dakar, sont autant de destinations qui ont constitué à un moment le centre d'intérêt de Bouchra qui a suivi une formation de l'écriture des scénarios pour enfants à Damas. Lors de son séjour en Syrie, elle a rencontré plusieurs artistes, acteurs et réalisateurs qui lui ont proposé de participer à des tournages. Sa participation dans le téléfeuilleton de Farras Dehni, "Sayed Al Ouchak" ne l'a pas convaincue de continuer sur cette voie, car elle ne voudrait pas se limiter à un seul genre ou à une seule expression. En effet, pour cette artiste, la vie est un long fleuve de questionnements. La vie est pleine de moments de joie, de déception, et de tristesse. Il n'y a donc pas de temps à perdre si l'on veut, tel un photographe, capter tous ces moments et essayer de les analyser et de les comprendre. Peu importe la manière. On peut le faire par le biais du cinéma et de la télévision, ou de l'écriture. Mais tout cela impose d'être fidèle à soi-même et de prendre un certain recul par rapport aux événements. Bouchra Ijork, qui est passée derrière la caméra cherchait, justement, à mesurer l'importance du détail, ce petit détail qui fait toute la différence, mais auquel de nombreux réalisateurs ne font pas assez attention. Cette fidélité et ce respect de l'image expliquent le succès de la chronique de Bouchra sur "Al Massae". Dans ses écrits et films, en tant qu'actrice et réalisatrice, on retrouve le même personnage, la même sensibilité et la même perception des choses. Dans ce sens, elle se démarque nettement des artistes de sa génération qui se limitent à une seule activité. Actrice confirmée, réalisatrice reconnue et chroniqueur très lue, mais il s'agit surtout d'une intellectuelle qui ne cesse de se poser des questions, de s'interroger et d'essayer, sinon de trouver des solutions aux problèmes de la vie, du moins d'en comprendre les tenants et aboutissants. Il va sans dire que Bouchra Ijork est une artiste accomplie. Mais cela, elle ne veut pas en entendre parler puisque la quête des réponses ne s'arrête jamais même lorsqu'on maîtrise plusieurs moyens d'expression.
Par Abdeslam Khatib
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