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Munie de son sac à dos, piolet, crampons, accompagnée de bons sherpas et mue par une volonté d’acier, Bouchra est parvenue à domestiquer les montagnes les plus impitoyables. Pour réaliser cet exploit, elle a réussi à trouver un sponsor de taille. Puisque dans ce genre d’expéditions le soutien financier est en grande partie la clé de la réussite.
Au début de l’histoire, c’est en préparant un voyage en Tanzanie, en 2011, que Bouchra Baibanou a entendu parler pour la première fois du projet « Messner» qui consiste à conquérir les sept plus hauts sommets du monde. Ce fut donc le début d’un grand challenge et d’une aventure extraordinaire, qui ont vu Bouchra Baibanou vaincre plusieurs sommets. D’abord le Kilimandjaro, suivi par le Mont Blanc, ensuite le Mont ElBrouz, puis l’Aconcagua et plus récemment le plus haut sommet d'Océanie : le Carstensz. Plus que 2 autres sommets pour atteindre l’objectif ultime.
Le périple de l’ascension à lui seul est une histoire que seuls les aventuriers comprendront. « L’aventure a commencé avec un vol TwinOtter de Timika à Sugapa, suivi quelques heures en moto pour arriver à Suanggama, avant d’entamer cinq jours de marche d'approche dans la boue et généralement sous la pluie, entre jungle et steppes d'altitude, pour enfin arriver au camp de base du Carstensz à 4000m d’altitude. L'ascension s’est poursuivie pour atteindre le sommet en une seule journée d'escalade, sur un calcaire véritablement pur. Le retour à Timika a nécessité cinq jours intenses de marche parcourus avec un sentiment d’accomplissement et de fierté », raconte Bouchra Baibanou dans une déclaration accordé au portail marocain «Yabiladi.com».
Cette réussite, Bouchra l’a doit d’abord à sa volonté sans faille et à un programme de préparation draconien de près de deux heures par jour comprenant natation, jogging et musculation. Et afin de mettre tous les atouts de son côté, Bouchra Baibanou a participé, en 2013, à un stage de perfectionnement en alpinisme au «North Cascades Mountain à Seattle» aux USA. Cette réussite de la jeune femme est également le fruit d’un soutien continu de son partenaire officiel, comme en témoigne cette aventurière : « Un grand merci à mon premier partenaire Aïn Soltane qui m'accompagne dans cette belle aventure depuis le début. Un fidèle partenaire toujours à mes côtés qui a cru en moi et qui me soutient pour réaliser mon rêve de conquérir les sept plus hauts sommets du monde».
Ingénieure d’Etat en informatique et cadre supérieur au ministère de l’Equipement et du Transport, cette mère d’une fille est parvenue, cette année-là, à atteindre en quatre mois seulement, deux sommets situés sur deux continents. Elle a, par ailleurs, créé l'Association «Delta évasion» pour transmettre sa passion du défi et de la persévérance. De la persévérance, il lui en faudra pour son prochain défi : gravir en 2016, les 8 848 mètres du Mont Everest situé dans l’Himalaya à la frontière entre le Népal et la Chine.