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Le député pjdiste avait accusé récemment dans des déclarations à la presse le Club des magistrats de nouer une alliance avec un groupe parlementaire à la première Chambre, en l’occurrence le Groupe parlementaire du PAM, en vue de falsifier les prochaines élections. Cette accusation, selon les dirigeants du Club des magistrats du Maroc, n’a ni queue ni tête, et que le député pjdiste est obnubilé par «des soucis électoralistes», d’après un communiqué de presse.
Et la même de préciser : «Cette déclaration est pernicieuse d’autant plus qu’elle émane d’un représentant de la Nation qui devrait s’appuyer sur des preuves évidentes et tangibles, alors que la seule preuve qu’il avance n’est autre que la participation du Club à une activité organisée par un groupe parlementaire de l’opposition à la Chambre des représentants en présence également des deux présidents du Parlement, du ministre de la Justice, de quelques magistrats travaillant à l’administration centrale, du cabinet du ministre, du secrétaire général du CNDH, et des professeurs universitaires qui n’ont aucune appartenance pour discuter un sujet purement juridique, en l’occurrence le projet de Code pénal. Est-ce que la participation à une telle activité constitue une preuve pour avancer que le Club a noué des alliances avec une quelconque partie?». Le Club a ajouté qu’il refuse catégoriquement de tenir des réunions avec les partis politiques dans leurs locaux, mais préfère le faire dans l’enceinte du Parlement en tant qu’institution. « Si le député (Abdellah Bouanou) avait des informations sur d’autres réunions secrètes, nous déclarons qu’elles ne nous engagent pas et nous lui demandons de révéler ces informations à l’opinion publique », a martelé le Club des magistrats.
Mais l’accusation la plus dangereuse lancée par le député pjdiste, selon le Club, est celle concernant l’implication des magistrats dans la manipulation des élections en 2009 en prétendant que quelques magistrats qui, en connivence avec des parties politiques, rejetaient les recours électoraux qui ont été présentés.
«Le Club en tant qu’association professionnelle ne peut que demander l’ouverture d’une enquête sur ces accusations dangereuses. Si elles sont fondées, dans ce cas il faut appliquer la loi envers ceux qui ont commis de tels méfaits. Mais si elles sont fausses, cela est extrêmement grave et constitue une accusation gratuite envers la justice marocaine, à son image au niveau national et international. Le député doit assumer sa responsabilité », a souligné le communiqué du Club des magistrats du Maroc.
Ce n’est pas la première fois que ce député PJD lance des accusations gratuites sans présenter des preuves et sans être auditionné par la justice pour vérifier si ces accusations sont vraies ou entièrement fallacieuses. Parmi ces divagations incontrôlées, on peut citer la sortie de Bouanou en 2014 au Parlement contre trois députés les accusant d’avoir touché des pots-de-vin de la part d’une société de tabacs pour un montant de 20 millions de dirhams sans que la justice réagisse en diligentant une enquête sur ces propos.