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Bon élève de la participation, le PPS prépare son congrèsBenabdallah, très probable candidat à sa successionNarjis Rerhaye
Mercredi 9 Avril 2014
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Au PPS, les préparatifs du 9ème congrès vont bon train. Annonce en a été faite lundi soir à Rabat au cours d’une conférence de presse du bureau politique du parti. Après l’adoption de la plateforme politique et celle relative aux questions économiques, sociales et culturelles - une adoption à l’unanimité du comité central, comme tient à le souligner le Secrétaire général de cette formation- les héritiers de Ali Yata sont tout au recensement de leurs militants. L’opération sera achevée vers la mi-avril. Et les congrès régionaux pourront alors être organisés et ce jusqu’au 18 mai. A la fin de cette séquence, ceux et celles du PPS pourront suivre le chemin de Bouznika pour tenir congrès les 30 et 31 mai et le 1er juin. Si c’est sous le mot d’ordre du « Maroc des institutions et de la justice sociale » que le PPS convoque son instance suprême, sa direction actuelle n’a pas l’intention de faire l’économie d’une évaluation de sa participation à un gouvernement dirigé par les islamistes du PJD. Les anciens communistes ont d’ailleurs abordé la question qui fâche dans leur plateforme politique. «Une coalition gouvernementale a été imposée par la carte électorale. Notre alliance avec le PJD est conjoncturelle et a été dictée par les événements. Le PPS a fait le choix d’une telle participation après un débat approfondi avec les militants et sur la base d’un programme. Il ne s’agit pas d’un gouvernement conservateur mais d’un Exécutif de réformes», explique Nabil Benabdallah tout en signifiant que sa famille politique est la conscience de gauche d’une majorité qui compte tout à la fois les islamistes du PJD, les libéraux du RNI et les Harakis. Une participation qui sera décortiquée, évaluée et jugée à l’aune des acquis et des réalisations. Benbadallah est fier de l’apport de ses ministres. Il reconnaît cependant les défaillances, les lacunes et les retards d’un gouvernement condamné à réformer plus et plus vite. « A chaque fois qu’il a fallu le dire, nous l’avons dit à voix haute et intelligible. Nous répétons avec force que toutes les lois organiques par exemple devront être adoptées avant la fin de la législature. C’est une question vitale », soutient celui qui sera candidat à sa propre succession. La question des candidatures au poste de SG est loin d’être occultée. « Tout acte de candidature est libre et le bienvenu », martèle M. Benabdallah.Le PPS a toujours été bon élève de la participation. « Nous avons agi pour la réussite du gouvernement d’alternance. Avoir raison avant les autres! Nous avons travaillé aux côtés de Driss Jettou et enfin nous nous sommes mobilisés de la même manière au sein de l’Exécutif conduit par l’Istiqlalien Abbas El Fassi. C’est ce que nous faisons aujourd’hui avec Abdelilah Benkirane et son gouvernement. Il nous est arrivé d’avoir raison avant les autres. Et que les autres reviennent à ce que nous avons décidé. Dans les années 1990, nous avons bien été exclus de la koutla. Et quelques années plus tard, on a assisté à la formation du gouvernement d’alternance consensuelle», déclare, sourire en coin, le secrétaire général du PPS. Nabil Benabdallah laisse tout de même transpercer une pointe de regret. Si les trois partis de la Koutla avaient rejoint la coalition gouvernementale conduite par le PJD, «les choses auraient pris une autre tournure». «Toujours est-il que le PPS pratique sa différence dans cette équipe». Il n’empêche que la question des alliances du parti est à l’ordre du jour de ce 9ème congrès. Est-ce pour mieux les codifier et les encadrer ? Réponse sera donnée par les congressistes. En attendant, le PPS n’en finit pas de proclamer son identité socialiste, progressiste, moderniste, démocratique et son appartenance au peuple de gauche. «Quant à moi, et à titre personnel, je me considère toujours comme communiste», conclut celui qui est également le ministre de l’Habitat et de la Politique de la ville de Benkirane. Lu 1247 fois
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