-
Biden en Angola pour tenir in extremis une promesse à l'Afrique
-
Trêve au Liban. Frappes israéliennes contre des positions du Hezbollah
-
En Syrie, des rebelles prennent la majeure partie d'Alep
-
La BCE alerte sur les fragilités de la stabilité financière dans la zone euro
-
"Crise de la faim" au Soudan : Le chef d'une ONG fustige la communauté internationale
Arrivé au Caire, M. Blinken doit rencontrer le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, avant de se rendre en Israël pour des entretiens avec le Premier ministre Benjamin Netanyahu.
Les tractations diplomatiques se sont intensifiées lundi, les Etats-Unis, principal allié d'Israël, accentuant la pression pour une trêve par une demande de vote au Conseil de sécurité de l'ONU appelant Israël et le Hamas à faire taire les armes.
La troisième version du plan prévoit une première phase avec un cessez-le-feu "immédiat et complet", libération des otages emmenés par le Hamas et "échange" de prisonniers palestiniens, retrait de l'armée israélienne des "zones peuplées de Gaza", et entrée de l'aide humanitaireLa guerre déclenchée le 7 octobre par Israël après une attaque sanglante du Hamas sur le territoire israélien a fait des dizaines de milliers de morts, ravagé une grande partie de la bande de Gaza et déraciné la plupart de ses 2,4 millions d'habitants confrontés à un risque de famine.
Le territoire palestinien assiégé a connu un weekend particulièrement meurtrier, après une opération des forces spéciales israéliennes ayant libéré quatre otages -- une femme et trois hommes -- à Nousseirat, dans le centre de la bande de Gaza.
Le ministère de la Santé du Hamas dans le territoire palestinien assiégé a affirmé que 274 personnes avaient été tuées et 698 blessées samedi à Nousseirat, dénonçant un "massacre" dans une zone densément peuplée de la bande de Gaza.
La libération des quatre otages a été accueillie avec joie en Israël et a conforté M. Netanyahu dans sa stratégie militaire. Mais elle n'a pas empêché la démission dimanche du cabinet de guerre du ministre sans portefeuille Benny Gantz (centre), qui exige l'adoption d'un "plan d'action" d'après-guerre.
Le départ de M. Gantz ne bouleverse pas dans l'immédiat la coalition gouvernementale de M. Netanyahu qui dispose toujours d'une majorité au Parlement avec l'appui des formations d'extrême droite. Ce départ reflète cependant les divisions croissantes sur la manière de combattre le Hamas, mouvement islamiste palestinien qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007.
Pour M. Gantz, la priorité est d'obtenir la libération des otages tandis que M. Netanyahu dit vouloir poursuivre la guerre jusqu'à la destruction du Hamas.
Les opérations de l'armée israélienne se sont poursuivies dimanche et lundi matin, avec notamment une frappe sur une maison dans la ville de Gaza (nord) ayant fait cinq morts parmi lesquels une femme enceinte de huit mois dans la nuit, a affirmé à l'AFP un porte-parole de la Défense civile.
Dans la nuit, des navires de guerre israéliens ont ciblé la côte de la ville de Gaza, a rapporté un correspondant de l'AFP sur place.
Toujours dans le nord, une frappe israélienne a tué deux personnes dans une maison de Choujaiya, selon l'hôpital al-Ahli. L'artillerie israélienne a également visé des maisons à Tal al-Hawa, au sud-ouest de la ville de Gaza, et à Zeitoun, au sud-est, selon le correspondant de l'AFP.
Dans le sud du territoire, des témoins ont signalé des tirs d'artillerie au nord de Rafah, la Défense civile faisant état de morts et de blessés. Et dans le centre, l'aviation israélienne a mené une frappe sur Deir al-Balah, tandis que des tirs d'artillerie ont été entendus à l'est de la ville, où des témoins ont dit avoir vu les corps de personnes tuées après des affrontements.
Toujours dans le sud, des combats violents se déroulent dans le centre-ville de Rafah, selon des témoins. "La situation est très difficile dans la zone d'al-Mawasi (...), ce qui se passe est très dangereux, l'occupant tire sur des endroits qui étaient censés être sûrs", affirme à l'AFP Mahdi Zouroub, 35 ans.
En un peu plus de huit mois de guerre, au moins 37.124 Palestiniens ont été tués, essentiellement des civils dans la bande de Gaza, selon des données du ministère de la Santé du gouvernement de Gaza dirigé par le Hamas.
L'attaque du Hamas le 7 octobre en Israël a entraîné la mort de 1.194 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP à partir de données officielles israéliennes. Lors de cette attaque, 251 personnes ont été emmenées comme otages. Parmi elles, 116 otages sont toujours retenus dans la bande de Gaza, dont 41 sont morts, selon l'armée israélienne.
Sur le plan diplomatique, le vote au Conseil de sécurité de l'ONU sur le texte soutenant le plan dévoilé fin mai par le président américain, Joe Biden, devait avoir lieu lundi, selon des sources diplomatiques, mais n'a pas été confirmé par la présidence sud-coréenne du Conseil.
Selon la troisième version vue par l'AFP, le texte prévoit une première phase avec un cessez-le-feu "immédiat et complet", libération des otages emmenés par le Hamas et "échange" de prisonniers palestiniens, retrait de l'armée israélienne des "zones peuplées de Gaza", et entrée de l'aide humanitaire.
Si cette phase prend plus de six semaines, le cessez-le-feu sera maintenu "aussi longtemps que les négociations se poursuivront".
+++++++++++++