Autres articles
-
Où se cache la vie extraterrestre ?
-
Environ 15% des terres cultivables dans le monde sont contaminées aux métaux lourds
-
En Espagne, un village veut sauver ses oliviers face à l'essor du photovoltaïque
-
Le recyclage du plastique stagne à moins de 10% des volumes produits dans le monde
-
L'Afrique du Sud appelée à agir vite contre la crise du féminicide
L'Inde a beau être très en retard en matière de connexion à Internet, ses rares utilisateurs savent apparemment en tirer parti au maximum, selon les études qui viennent d'être menées sous l'égide de la Motion Picture Distributors Association, l'organisation professionnelle du cinéma indien. A en croire l'analyse réalisée par la firme spécialisée DtecNet, basée sur l'observation des adresses IP sur les sites peer to peer, l'Inde s'est hissée entre avril et septembre derniers à la quatrième place en valeur absolue des téléchargements illégaux. Le pays est classé juste derrière les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et le Canada. Mais la performance est encore plus significative si l'on prend en compte le taux d'équipement de la population en accès à Internet. Le haut débit demeure symbolique en Inde, avec 6,8 millions d'abonnés l'été dernier, pour près de 1,2 milliard d'habitants... Ces chiffres, rapportés au nombre d'abonnés, font de l'Inde la championne du monde du piratage pour les pays de langue anglaise.
Tout cela ne fait pas rire la puissante industrie indienne du cinéma. Les films et la musique de Bollywood sont évidemment les premières victimes des téléchargements illégaux. Le récent film Kaminey a été téléchargé 350.000 fois sur le réseau BitTorrent, les deux tiers de ces téléchargements étaient situés en Inde ! Les professionnels de Bombay tirent donc la sonnette d'alarme. Selon les estimations des analystes, l'industrie des DVD pirates pèse déjà quelque 300 millions d'euros de chiffre d'affaires. Plus généralement, une étude réalisée par Ernst & Young évalue à 700 millions d'euros l'impact du piratage sur le secteur indien du divertissement. La montée en puissance du haut débit en Inde représente un réel danger, car elle accentue ce phénomène. Les milieux professionnels veulent donc lancer une campagne de sensibilisation aux conséquences du phénomène, notamment sur la création artistique, accompagnée de lois fortes et de condamnations sévères contre les pirates. Des campagnes sur l'efficacité desquelles l'absence de sens civique des Indiens dans la vie quotidienne fait peser un doute certain...
Tout cela ne fait pas rire la puissante industrie indienne du cinéma. Les films et la musique de Bollywood sont évidemment les premières victimes des téléchargements illégaux. Le récent film Kaminey a été téléchargé 350.000 fois sur le réseau BitTorrent, les deux tiers de ces téléchargements étaient situés en Inde ! Les professionnels de Bombay tirent donc la sonnette d'alarme. Selon les estimations des analystes, l'industrie des DVD pirates pèse déjà quelque 300 millions d'euros de chiffre d'affaires. Plus généralement, une étude réalisée par Ernst & Young évalue à 700 millions d'euros l'impact du piratage sur le secteur indien du divertissement. La montée en puissance du haut débit en Inde représente un réel danger, car elle accentue ce phénomène. Les milieux professionnels veulent donc lancer une campagne de sensibilisation aux conséquences du phénomène, notamment sur la création artistique, accompagnée de lois fortes et de condamnations sévères contre les pirates. Des campagnes sur l'efficacité desquelles l'absence de sens civique des Indiens dans la vie quotidienne fait peser un doute certain...