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"Il est clair qu'on ne peut pas jouer par cette chaleur en plein été, il faut prendre en compte la santé des joueurs", a déclaré M. Blatter lors d'une conférence sur le sport baptisée "Camp Beckenbauer" en Autriche, "C'est possible de refroidir un stade mais pas un pays tout entier. C'est pourquoi le comité exécutif doit se montrer courageux et faire prendre conscience aux fédérations qu'il faut changer quelque chose", a-t-il poursuivi. "On n'a pas sous-estimé cette question, on l'a peut-être mal appréhendée", a reconnu sur la chaîne de télévision allemande Sky Sport News le président de la Fifa qui entend saisir le comité exécutif de cette question en octobre.
"Je reviens juste du Proche-Orient, j'étais en Jordanie, Palestine et Israël, j'ai vu là-bas la chaleur qu'il régne en plein été et ce n'est même pas comparable avec le Qatar", a-t-il révélé. Il s'agit de la première fois que M. Blatter s'exprime publiquement pour une telle solution prônée par le président de l'UEFA, le Français Michel Platini. Il était jusque là partisan d'un déroulement normal de la Coupe du monde qui a traditionnellement lieu entre juin et juillet où les températures peuvent atteindre 50°C au Qatar.
En mars dernier, M. Blatter estimait encore que la décision d'organiser le Mondial-2022 en hiver plutôt qu'en juin devait d'abord faire l'objet d'une demande du Qatar. "La demande de jouer en hiver doit venir de l'organisateur. Or la Fédération internationale (de football) n'a encore reçu aucun requête en ce sens de la part du Qatar", avait déclaré M. Blatter. Le volte-face du président de la Fifa a été salué par le président de la Fédération allemande, Wolfgang Niersbach: "Je ne l'avais jamais entendu être aussi clair sur cette question, mais je trouve qu'il a absolument raison".
Davantage de pression sur le Brésil
Sepp Blatter, a mis la pression sur le Brésil, pays organisateur du Mondial-2014, après les troubles sociaux qui ont accompagné la Coupe des Confédérations en juin.
"Nous ne pouvons pas nous-mêmes tirer les leçons des troubles sociaux qui se sont déroulés au Brésil. C'est aux responsables politiques au Brésil de les tirer", a déclaré le Suisse en déplacement en Autriche. "Si de nouveaux troubles doivent avoir lieu l'année prochaine, nous devrons peut-être reconnaître que le Brésil n'était pas le bon endroit pour organiser la Coupe du monde", a poursuivi le patron de la Fifa. Il a évoqué une mauvaise répartition des richesses dans l'immense pays de près de 200 millions d'habitants. Mais "On ne peut pas rendre la Fifa responsable de cela", a-t-il déclaré.
De prochaines réunions entre l'instance dirigeante du football international et la présidente du Brésil, Dilma Rousseff, sont prévues en septembre.