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S’intéressant à la matière et aux lumières, Fatiha Zemmouri fait de son travail une quête artistique et spirituelle en façonnant et transformant les matériaux bruts. Guidée par les trois thèmes de l’alchimie, elle présente une nouvelle étape de son œuvre dans laquelle elle continue son travail de purification des matériaux par le feu en introduisant le blanc et la porcelaine, comme nouvelle matière.
A partir d’une masse brute, du bois tranché à vif, l’artiste plasticienne ouvre les portes d’un monde clos pour laisser fuser la matière. Des tiges de porcelaine, telles des brindilles de coraux enchevêtrées les unes aux autres et greffées à cette masse forment un univers à la frontière du végétal et du minéral. La matière laiteuse et voluptueuse, cristallisée par le feu, se hisse pour libérer l’espace et laisser pénétrer les ombres et les lumières. A ces créations viennent s’ajouter des effeuillages de porcelaines blanches qui s’évadent du support pour s’ouvrir à leur tour vers un ailleurs désiré, en quête d’absolu, commente le même communiqué.
Des bois calcinés et des charbons aux noirs éclatants, hiératiques, consumés de mille feux seront aussi exposés à la BCK Art Gallery. Parmi ces créations, deux œuvres majeures dont un triptyque de 3 mètres sur 1,50 mètre.
Diplômée de l’Ecole des Beaux arts de Casablanca en 1987, Fatiha Zemmouri est née en 1966. Elle vit et travaille à Casablanca.
A la fin de son cursus, elle suit des stages en poterie primitive. Ses créations entre peinture, céramique et sculpture revisitent les matériaux pour en extraire des formes qui interrogent la mémoire plurielle et la conscience du geste. Que ce soit dans ses sculptures en céramique enfumées ou dans ses compositions de charbon de bois, l’artiste plasticienne interroge la matière brute, à travers sa texture et son chromatisme pour reconstruire une identité en mouvement, poursuit le communiqué.
Elle a, à son actif, une trentaine d’expositions personnelles et collectives au Royaume et à l’étranger. Parmi celles personnelles, on trouve «Vivre la création artistique» à la Fondation CDG à Rabat en 2011, «Oeuvres récentes» à la Galerie Ré à Marrakech en 2010.
Elle a participé aux expositions collectives «Between Walls» à Rabat en 2012, à la Biennale du design à Saint-Etienne, France en 2006, à celle de l’Art contemporain à DAK’ART à Dakar en 2010, aux Rencontres d’art contemporain d’El Jadida la même année et «A la recherche de nos atlas secrets» à l’Espace souffle à Casablanca en 2008, entre autres.