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En 2002, les pays signataires de la Convention sur la diversité biologique (CDB) se sont fixés pour objectif "d'assurer d'ici 2010, une forte réduction du rythme de perte de diversité biologique aux niveaux mondial, national et régional". A l'heure du bilan, c'est la déception qui l'emporte puisqu'aucun pays n'a réussi à atteindre cet objectif.
"Cet objectif était ambitieux mais il n'a pas été traduit au niveau national pour chaque pays et on n'a pas mis les moyens nécessaires" a déploré Ahmed Djoghlaf, secrétaire exécutif de la CDB à l'occasion du lancement à Paris de l'Année internationale de la biodiversité par l'Unesco.
Alors qu'aucun pays n'a réussi à réduire la perte de biodiversité au cours des huit dernières années, tous s'apprêtent à s'engager à nouveau. A l'occasion de la conférence internationale prévue en octobre à Nagoya, au Japon, les 193 pays signataires de la CDB devraient en effet se fixer de nouveaux objectifs d'ici à 2020.
Il s'agira alors de tenter une nouvelle fois d'enrayer ou du moins de freiner la perte de biodiversité en réduisant les principales pressions qui en sont à l'origine, à savoir la réduction de l'habitat, la surexploitation, la pollution, les espèces envahissantes et le changement climatique. Un plan stratégique pour la période 2011-2020 est en cours d'élaboration. Il devrait être adopté lors de la conférence de Nagoya. L'Union européenne devra alors définir sa position et la Commission a proposé plusieurs objectifs pour 2020, le moins ambitieux consistant à "ralentir significativement le rythme de perte de biodiversité dans l'UE d'ici à 2020" et le plus ambitieux à "enrayer la perte de biodiversité d'ici à 2020, assurer le rétablissement des services écosystémiques dans la mesure du possible et renforcer la contribution de l'UE à la prévention de la perte de biodiversité".
Appelant les 27 à redoubler d'efforts, la Commission européenne rappelle que la "biodiversité et les services écosystémiques sont des richesses naturelles qui ont un rôle essentiel à jouer dans les stratégies économiques futures destinées à favoriser la croissance et la prospérité".
"Cet objectif était ambitieux mais il n'a pas été traduit au niveau national pour chaque pays et on n'a pas mis les moyens nécessaires" a déploré Ahmed Djoghlaf, secrétaire exécutif de la CDB à l'occasion du lancement à Paris de l'Année internationale de la biodiversité par l'Unesco.
Alors qu'aucun pays n'a réussi à réduire la perte de biodiversité au cours des huit dernières années, tous s'apprêtent à s'engager à nouveau. A l'occasion de la conférence internationale prévue en octobre à Nagoya, au Japon, les 193 pays signataires de la CDB devraient en effet se fixer de nouveaux objectifs d'ici à 2020.
Il s'agira alors de tenter une nouvelle fois d'enrayer ou du moins de freiner la perte de biodiversité en réduisant les principales pressions qui en sont à l'origine, à savoir la réduction de l'habitat, la surexploitation, la pollution, les espèces envahissantes et le changement climatique. Un plan stratégique pour la période 2011-2020 est en cours d'élaboration. Il devrait être adopté lors de la conférence de Nagoya. L'Union européenne devra alors définir sa position et la Commission a proposé plusieurs objectifs pour 2020, le moins ambitieux consistant à "ralentir significativement le rythme de perte de biodiversité dans l'UE d'ici à 2020" et le plus ambitieux à "enrayer la perte de biodiversité d'ici à 2020, assurer le rétablissement des services écosystémiques dans la mesure du possible et renforcer la contribution de l'UE à la prévention de la perte de biodiversité".
Appelant les 27 à redoubler d'efforts, la Commission européenne rappelle que la "biodiversité et les services écosystémiques sont des richesses naturelles qui ont un rôle essentiel à jouer dans les stratégies économiques futures destinées à favoriser la croissance et la prospérité".