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Le Royaume "a fait montre d'une grande stabilité institutionnelle et économique" face aux turbulences survenues depuis quelques années, aussi bien sur le plan régional, avec ce qu'on a appelé le Printemps arabe, que sur le plan mondial avec la crise financière internationale, a-t-il expliqué dans une déclaration à la MAP en marge de la 3ème édition de "The Atlantic Dialogues" (24-26 octobre).
Au-delà de sa stabilité économique, macroéconomique et institutionnelle, a poursuivi M. Badré, le Maroc a des atouts en termes de localisation, avec sa position au carrefour de l'Afrique subsaharienne et de l'Europe et son ouverture sur l'Atlantique. Il a cité, en outre, le développement et la réalisation d'un certain nombre d'infrastructures et l'urbanisation avancée que connaît le Maroc qui sont des "points très importants" pour la Banque mondiale, plaidant pour la diversification de l'économie nationale en vue d’intégrer plus d'acteurs dans l'économique formelle.
"La croissance n'est pas uniquement du béton, c'est tout ce qui va autour". C'est aussi la capacité de mobiliser les savoir-faire de la population et de donner une image d'un pays qui fait preuve d'une grande attractivité et compétitivité et d'une ouverture sur le monde, a-t-il dit à ce sujet. M. Bardé a relevé, par ailleurs, que le Maroc est l'un des partenaires les plus anciens de la Banque mondiale, ajoutant que l'ensemble des outils du groupe sont à la disposition du Royaume et que la coopération entre les deux parties touche différents domaines, dont la mondialisation financière, l'agriculture ou l'énergie.
Il a par ailleurs souligné que le partenariat entre le Maroc et le groupe de la Banque mondiale, qui est imaginatif et créatif, est envisagé pour être bénéfique aussi aux pays voisins du Royaume et à ceux de l'Afrique subsaharienne.
"La mondialisation n'est pas quelque chose d'affreux si elle est bien gérée et bien modernisée. Notre métier à nous en tant que Banque mondiale c'est d'aider là où on peut apporter notre savoir, nos connaissances et nos financements", a-t-il conclu.
Placée sous le Haut patronage du Souverain et organisée par "OCP Policy Center" et le "German Marshall Fund of the United States", la 3ème édition de "The Atlantic Dialogues" a réuni quelque 350 hauts dirigeants, anciens ministres et experts pour échanger sur diverses thématiques transnationales étroitement liées à l'actualité internationale, comme la complexe question du développement, les menaces sécuritaires, les échanges commerciaux, les changements climatiques et les modèles de coopération efficients.