Les festivals de cinéma revêtent une importance équivalente à celle des salles obscures, a souligné M. Bahkani, dans une interview accordée à la MAP en marge de la 23ème édition du Festival national du film (FNF), notant que le développement de l'industrie cinématographique joue un rôle essentiel dans l'enrichissement de la culture cinématographique des Marocains.
"L'organisation de rencontres cinématographiques dans diverses régions du Royaume contribue à la promotion de la culture cinématographique, offrant ainsi aux citoyens l'opportunité de se délecter des projections de films et de découvrir des acteurs et des vedettes du 7ème art qu'ils ont l'habitude de voir à travers leur écrans", a-t-il ajouté.
Dans ce sillage, il a relevé que l'UMFC œuvre à unifier les festivals de cinéma au Royaume et à coordonner leurs activités à la fois sur le plan administratif et organisationnel, dans le but de faire des événements cinématographiques un catalyseur du développement de l'industrie cinématographique nationale.
Evoquant le projet de 150 salles de cinéma proposé par le ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, le président de l'UMFC a salué cette initiative qui jouera un rôle majeur dans la promotion de la culture cinématographique parmi les Marocains.
S'agissant du 23ème Festival national du film, M. Bahkani a mis en avant la présence significative du volet féminin dans les films en lice dans les compétitions officielles, faisant observer que les femmes marocaines occupent désormais une place de choix dans l'industrie cinématographique nationale.
"En ce qui concerne la production, l'ancien directeur du Centre cinématographique marocain, feu Noureddine Saïl, a pu tracer la voie du dynamisme que connaît actuellement l'industrie cinématographique marocaine", a-t-il rappelé, précisant que le Royaume produit en moyenne 25 films de fiction par an, outre les autoproductions.
Par ailleurs, le président de l'UMFC a salué la remarquable participation du cinéma marocain aux festivals internationaux, un facteur renforçant la diplomatie culturelle en tant que soft power, favorisant ainsi l'échange d'idées et de perspectives, tout en promouvant le Maroc sur les plans touristique, économique et culturel.
De plus, il s'est félicité de l'introduction de la catégorie "films d'école" aux compétitions officielles prévue lors de cette édition du FNF, estimant que cette initiative insufflera un nouvel élan aux écoles de cinéma au Maroc et incitera la jeunesse à embrasser le monde du 7ème art.
Propos recueillis par Said Abdenaim