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«Deux des secrétaires généraux étaient pris et n’ont pas pu se libérer de leurs engagements professionnels. Ces deux leaders n’étaient pas en mesure d’assister à la réunion de la majorité», explique un ténor de la coalition gouvernementale.
Il s’agit en fait des patrons du PPS et du Mouvement populaire, Nabil Benabdallah et Mohand Laenser qui, retenus au Parlement, ont fini par faire reporter la réunion de la majorité. Le secrétaire général du PPS et ministre de l’Habitat et de la Politique de la ville et celui qui préside aux destinées du Mouvement populaire en plus du ministère de l’Aménagement du territoire et de l’Urbanisme étaient au Parlement. Le premier en commission parlementaire devant les députés alors que le second défendait son budget devant les conseillers de la Chambre haute.
« Les travaux en commission ont pris du temps. On n’a pas voulu prendre de risque, alors la réunion de la majorité a été annulée », confie un proche de l’un des leaders de la majorité.
Rachid Talbi Alami, le chef du groupe parlementaire du Rassemblement national des indépendants et porte-parole du parti qui devait représenter le président Mezouar, en déplacement à Bruxelles, a été prévenu du report de la réunion en fin d’après–midi.
Pas pressée de se réunir, la majorité n’a pas tenu de rencontre depuis la formation du gouvernement Benkirane II. Et la réunion qui devait avoir lieu mardi a été reportée à une date ultérieure… qui n’a pas été fixée. Le chef de file de la majorité, Abdelilah Benkirane, semble vouloir prendre tout son temps avant de rencontrer ses alliés.
Les sujets de débat sont pourtant nombreux. Il y a quelques semaines, les chefs des groupes parlementaires appartenant à la majorité ont tenu réunion autour du plan législatif gouvernemental et des propositions de lois toujours en suspens.
Les premiers signes
d’impatience du RNI
« Nous avons expliqué au chef du gouvernement que des décisions doivent être prises en ce qui concerne les propositions de lois pour que la majorité parle d’une même voix. Nous avons également demandé la réunion de la majorité pour donner de la cohérence à ce nouveau départ de l’Exécutif », confie ce parlementaire dont la famille politique appartient à la coalition gouvernementale.
Si officiellement aucun ordre du jour n’avait été fixé à la réunion de la majorité qui devait avoir lieu mardi avant d’être reportée aux calendes grecques, le Rassemblement national des indépendants donne à voir des premiers signes d’impatience. Le parti de Salaheddine Mezouar a bien l’intention de remettre sur la table l’épineuse question des priorités du programme gouvernemental que les Bleus veulent voir hiérarchisées. Autre point à l’ordre du jour pour Mezouar et ses troupes, la nouvelle charte de la majorité. Deux mois après la formation du gouvernement Benkirane II, cette charte revendiquée à cor et à cri par un RNI qui a quitté les travées de l’opposition pour les maroquins du pouvoir n’a toujours pas vu le jour. « Pas question de laisser faire. Ces deux points doivent être tranchés. Nous les avions juste mis en suspens, le temps de l’installation du gouvernement », prévient ce ténor du parti de la colombe, l’œil rivé sur le mémorandum de l’Istiqlal, cette formation politique qui a fini par claquer la porte de la majorité. .
En politique, l’histoire serait-elle un éternel recommencement ?