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Benkirane continue de parler pour ne rien direCorruption, surendettement, économie en berne… tant de questions restées sans réponseKamal Mountassir
Jeudi 30 Janvier 2014
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Une autre séance mensuelle relative à la politique générale du gouvernement mardi à la Chambre des représentants. Un autre triste show de celui qui se trouve être pour le malheur des millions de citoyennes et citoyens, chef du gouvernement en place. Benkirane ne peut plus tromper personne ni convaincre. Au-delà des questions de complaisance présentées par la majorité gouvernementale et auxquelles le chef du gouvernement a répondu rapidement en s’appuyant sur les mêmes chiffres top optimistes et qui ne reflètent nullement la réalité, le Groupe socialiste est monté au créneau pour insister sur l’aspect social de la politique financière du gouvernement. Ahmed Zaidi, président du Groupe socialiste, s’est interrogé sur la situation de l’entreprise, du citoyen et de l’économie nationale confrontée à la réalité. Il a évoqué particulièrement les difficultés rencontrées par les petites et moyennes entreprises ainsi que la liquidité et les financements bancaires. Difficultés qui engendrent un ralentissement de la croissance économique. Ahmed Zaidi a également soulevé la question du manque de transparence à la Bourse ainsi que celle du gel des marchés publics dans les différentes communes du pays en raison de la réforme. Il s’est ensuite interrogé sur l’amendement qui a été aprement défendu par le gouvernement lors des débats sur la loi de Finances 2014 et concernant la fuite des capitaux. Ahmed Zaidi a demandé au chef du gouvernement de publier la liste des contrevenants et de les poursuivre en justice au lieu de les protéger. La réponse à la lutte contre ce phénomène de la part du chef du gouvernement a provoqué un fou rire qui a envahi l’Hémicycle accompagné d’applaudissements de ses compères dans le parti de la Lampe. Pour ne pas répondre à la question qui a été d’ailleurs posée par d’autres présidents de groupes parlementaires, Benkirane s’est lancé dans une digression pour parler de sujet qui ne figure pas à l’ordre du jour. Il a loué l’intervention du président du Groupe socialiste mais sans pour autant répondre avec responsabilité et sérieux aux questions posées. Un show burlesque où, à chaque intervention, le chef du gouvernement s’esclaffait et son ministre des Affaires générales acquiesçait de la tête pendant que la majorité applaudissait. Un spectacle désolant qui donne une image de la conception que se fait Benkirane de l’institution du chef du gouvernement, loin des principes démocratiques attendus. Mais la question d’Ahmed Réda Chami sous forme d’une narration du quotidien d’un artisan marocain qui souffre comme beaucoup de citoyens de ce pays du fléau de la corruption, allait faire planer un silence sous la Coupole. Pour y répondre, Benky n’avait que le ricanement et l’aveu d’échec de son gouvernement à combattre la corruption et la prévarication. Et Ahmed Réda Chami de s’interroger sur la mise en application de la loi dans ce sens et de préciser que le gouvernement ne dispose d’aucune approche pour affronter ce fléau. Ce qui est sûr, c’est que la banalisation et le caractère ridicule de ces séances mensuelles de la part du chef du gouvernement nuisent beaucoup à la démocratie dans notre pays et accentuent le désintérêt du citoyen à l’égard de la politique politicienne. Lu 1548 fois
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