-
Les bidasses d'Alger accouchent d'une ânerie de trop: Le visa pour tout Marocain désireux de se gargariser de "l'Eldorado" algérien
-
Partenariat Maroc-ONUCT. Un engagement continu pour la sécurité et la stabilité en Afrique
-
Le PM palestinien salue les efforts soutenus de Sa Majesté le Roi en faveur de la cause palestinienne
-
Mise en avant à New York de la vision de SM le Roi pour le développement de la coopération Sud-Sud
-
Le CSEFRS publie son rapport annuel au titre de l'année 2023
En 2014, soit plus de deux ans après l’arrivée du gouvernement Benkirane, un rapport mondial de suivi de l’éducation publié par l’Unesco avait établi un classement qui situait le Maroc au 143ème rang sur 164 pays.
L’enseignement, secteur primordial pour l’ascension sociale de beaucoup de Marocains fut, le temps d’un mandat, victime d’une politique néolibérale sauvage, que sous-tend un discours moralisateur. Le nombre d’écoles publiques ayant fermé au cours de cette période est sans pareil. On a ainsi laissé le citoyen lambda dans un embarras manifeste, ballotté entre un service public de mauvais aloi et un secteur privé d’une rapacité sans précédent.
Benkirane n’a pu résoudre l’équation essentielle ayant trait au droit constitutionnel relatif à l’égalité de tous les citoyens marocains, d’une part, et la double sinon la triple vitesse du secteur de l’éducation au Maroc, d’autre part. Preuve à l’appui, les rapports et chiffres de l’Unesco font état d’une discrimination inqualifiable et d’une inégalité incommensurable. Si l’on ajoute les attaques bien calculées dont les enseignants de l’école publique sont victimes, nous pouvons mesurer l’ampleur des répercussions qui en découlent.
On a engagé à dessein un bras de fer avec les enseignants stagiaires, pour les contraindre à être sous la coupe d’un secteur privé non structuré et surtout en manque d’éthique. A cause de cette myopie politicienne, l’on est face à un déficit de pas moins de 30.000 personnes dans le secteur. Une reproduction des mêmes structures sociales et une paupérisation sans fin des classes démunies et défavorisées. A qui incombe la responsabilité ?
Il suffit aujourd’hui de se rendre dans la plus proche école publique pour s’apercevoir que le secteur agonise en silence. Le sureffectif, avec plus de 50 élèves par classe et le manque de moyens et d’outils pédagogiques pour assumer la mission d’enseignant, font qu’une large frange des générations actuelles se trouve menacée d’exclusion du tissu social et économique. Conséquence: déviances et délinquances dans des quartiers populaires parmi les jeunes démunis et défavorisés.
Tout cela survient à cause de l’inertie du gouvernement. Aucune action concrète en faveur des gens qui ont cru, un jour, aux slogans lénifiants d’une déclaration gouvernementale, restée lettre morte n’ayant pu franchir le seuil de l’enceinte de la Coupole. Et l’on ose, après tout cela, aller vers le peuple quémander un nouveau mandat !