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Belmokhtar et El Guerrouj reviendront-ils à de meilleurs sentiments ?Les deux ministres rencontrent aujourd’hui les syndicats les plus représentatifs Larbi Bouhamida
Mercredi 22 Janvier 2014
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Entre le gouvernement Benkirane I et Benkirane II, point de continuité. Les syndicats les plus représentatifs de l’enseignement en savent quelque chose. L’actuel détenteur dudit portefeuille, Rachid Belmokhtar, pour ne pas le nommer, ne doit apparemment pas se rappeler du passage, pourtant tout récent, de son prédécesseur, Mohamed El Ouafa. Et ce n’est pas un Abdelâadim El Guerrouj, ministre délégué auprès du ministre de l’Education, qui serait mieux placé pour le lui rappeler. Lors de leur toute première rencontre, vendredi dernier à Rabat, depuis l’avènement du gouvernement «Benkirane II», avec les représentants de la FDT, CDT, UGTM, UMT et UNTM, Belmokhtar et El Guerrouj ont démontré qu’ils étaient déterminés à vouloir repartir à zéro. On a également constaté, de manière claire, la différence des approches et des méthodes que se font les deux partenaires du dialogue social. La rencontre entre les deux parties prévue pour aujourd’hui vaudra-t-elle mieux que sa précédente? C’est l’espoir émis par les représentants syndicaux pour pouvoir entamer, une fois pour toutes, un dialogue responsable et sérieux en vue de parvenir à satisfaire les nombreuses revendications des enseignants et par là même atténuer la tension qui règne dans le secteur. A l’issue de cette réunion qui a été reportée à deux reprises, pour des raisons indéterminées, il a été procédé à la constitution de trois commissions qui traiteront respectivement du dossier des enseignants titulaires de licence, des questions restées en suspens ainsi que de la réforme du système éducatif. Cette rencontre se tient dans un climat tendu marqué par des mesures anticonstitutionnelles prises tant par le ministre actuel que par son prédécesseur, de graves régressions des acquis, des ponctions sur les salaires des grévistes, une offensive, sans précédent, sur les libertés syndicales et des interventions musclées des forces de l’ordre. Pire, la situation est marquée également par le gel du dialogue sectoriel, la volonté délibérée des ministères qui se sont succédé de ne pas mettre en œuvre les points en suspens de l’accord du 26 avril 2011 et le calvaire qu’endurent actuellement les enseignants titulaires de licences qui s’élèvent contre la décision aberrante du ministère de ne pas les faire bénéficier de l’échelle 10, entre autres. A rappeler que le Syndicat national de l’enseignement, affilié à la FDT, s’est penché lors de son dernier conseil national, tenu les 3 et 4 novembre, sur les conditions nécessaires et indispensables pour une adhésion effective du personnel de l’Enseignement afin que l’école publique retrouve son rôle dans le développement national. Inquiets de l’état actuel du secteur et de l’échec de la réforme, la FDT et la CDT n’avaient cessé d’appeler à des Assises nationales sur l’éducation et la formation pour poser les jalons d’une réforme consensuelle et procéder à une évaluation objective de la Charte nationale en vigueur, mais en vain. Pour engager une telle réforme, les deux centrales soulignent qu’il est impératif de rompre avec toutes les approches politiques partielles, techniques et à caractère administratif et que la situation exige une bonne volonté politique de la part du ministère de l’Education nationale et la prise de décisions courageuses à même de réussir avec et aux côtés de l’ensemble des composantes, la réforme tant attendue.
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