-
Sa Majesté le Roi félicite le Serviteur des deux Lieux Saints de l'Islam à l'occasion du 10ème anniversaire de l'allégeance
-
Variabilité et changement climatique en Afrique: Impacts, adaptation et résilience
-
Entre la FNS et le gouvernement, le courant a trop de mal à passer
-
SM le Roi félicite M. Mark Rutte suite à sa nomination au poste de Secrétaire général de l’OTAN
-
Le rapport de Guterres met à mal les séparatistes et leurs commanditaires
C’est ce que nous a confirmé Abdelaziz Ioui, secrétaire général du Syndicat national de l‘enseignement (SNE) affilié à la FDT, qui a tenu à rappeler que la question des détachements au profit des syndicatistes du secteur a été déjà soulevée en 2012 par Mohamed El Ouafa lorsqu’il était à la tête du ministère de l’Education nationale.
Ce dernier avait révélé que le nombre de mis à disposition syndicale ne dépassait guère les 207 et que ces détachements au profit des associations s’élevaient à 1000. Pourtant, il a préféré ne pas donner suite à ce dossier et l’a clos une fois pour toutes.
Dans la lettre qu’il a adressée aux syndicalistes de son département, Rachid Benmokhtar a dit s’attendre à ce que ces derniers lui fassent des propositions à même de permettre la mise sur pied d’une nouvelle formule de détachement syndical avec de nouveaux critères. Ce qui exige, selon Abdelaziz Ioui, un débat entre le département de tutelle et les syndicats du secteur, car il ne s’agit pas là d’une question ou d’une simple décision technique ou administrative relevant de la compétence de la Direction des ressources humaines.
C’est la première fois que le ministère de l’Education nationale entend prendre une telle mesure. Laquelle ne changera rien à la situation dans ce secteur qui souffre depuis des années, de nombreux problèmes qui impactent directement la qualité de l’enseignement, a-t-il fait savoir.
Pour notre source, cette question des détachés ne devrait même pas être évoquée. Toutefois, le SNE a tenu à contacter certains syndicats du secteur dont l’UGTM, en vue de préparer un dossier commun sur cette question pour en débattre avec le ministre lors de la prochaine rentrée scolaire.
Entre autres pratiques qui nuisent à l’image de cette fonction, des syndicats minoritaires qui ne disposent d’aucune représentativité sur le terrain en ont une très forte en matière de détachements puisqu’ils bénéficient de passe-droits injustifiables et incompréhensibles.
Aussi et afin d’être vraiment pris au sérieux, Rachid Benmokhtar doit commencer par balayer devant la porte du gouvernement. Il n’est pas sans savoir que l’épouse d’un ministre, « progressiste » soit dit en passant, bénéficie, depuis belle lurette, d’un détachement que d’aucuns ont du mal à s’expliquer.
Après tout, on chuchote au sein de cette majorité qui n’en est pas à un paradoxe près que c’est ce cas précis qui aurait poussé le ministre de l’Education nationale à ouvrir le dossier des détachements syndicaux, étant entendu qu’il n’a jamais porté ledit ministre dans son cœur. Cela ressemblerait donc à un règlement de comptes interministériel.