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Belaid Akkaf
A l’instar d’une pléiade d’hommes de lettres, de critiques d’art, de chercheurs innovateurs dans l’univers des musiques du monde, Belaid Akkaf « le Roi de la fusion » est conscient des enjeux et des conséquences du phénomène de la mondialisation, véritable épée de Damoclès des temps modernes, qui, dans un mouvement de razd-de-marée des plus alarmants, met en péril certaines minorités culturelles.
Et c’est, donc, en tant que musicologue lauréat de l’Institut supérieur de Tchaïkovski (Russie) que cet artiste rarissime, aux talents multiples, entreprend des expériences de brassages et de mariages entre la musique traditionnelle amazighe et d’autres modes ou styles musicaux ayant les mêmes similitudes. Ce qui lui permet de créer le « Jazz amazigh » : une couleur musicale aux mélodies harmonieuses et agréables ayant acquis ses lettres de noblesse de musique universelle.
Désormais, Belaid Akkaf parcourt le monde en compagnie de ses deux frères Aziz et Ali (virtuoses en instruments traditionnels), interprétant ses propres créations dans des fusions de haut niveau avec de grands concertistes de renommée internationale, notamment le pianiste américain, Mike Delferro, le saxophoniste espagnol, Jorge Pardo, le violoncelliste hollandais, Ernest Reijseger, le guitariste français, Nicolas Stévenin, la Mauritanienne Aicha Ment Chigali , les Sénégalais Mola Sylla et Seringe Geuye, les Chinois Gan Guo et Ying Rao , les groupes anglais Sound Scape et français DSM et bien d’autres virtuoses indous, brésiliens, canadiens et russes.
Un destin tout tracé pour Belaid Akkaf. Peut-être même un très beau conte de fées où le rêve devient réalité, malgré les nombreux obstacles qu’il surmonte avec courage et témérité.
Dès lors, les portes des festivals se sont ouvertes…le succès est là à portée de la main….la renommée aussi. Et c’est la grande aventure pour Akkaf qui se lance, corps et âme, dans la création de musiques de films et découvre en lui de nouvelles sources de créativité puisant toujours son inspiration dans le réceptacle musical amazigh.
Certes, la musique traditionnelle amazighe est redevable à ce templier qui non seulement l’a sauvegardée et mise savamment en exergue sur la scène internationale, mais de surcroît il l’a bel et bien rehaussée, avec ingéniosité, au rang légitime des plus belles musiques des cultures du monde.
De ce fait, il obtient des prix honorifiques en récompense à son apport artistique et culturel qu’il met au service de la culture amazighe avec passion et dévouement.
Ce qui lui a valu d’être choisi par la commission du Comité national de la musique pour le Prix « Al Farabi », parrainé par le Conseil international de la musique (Maison de l’UNESCO-Paris).