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Au concours qui associe mémorisation et déclamation, la consécration est revenue au lecteur Abdellah Tourabi. La Zaouia Charquaouiya a rendu un hommage particulier au fqih Mohammed Ghanmi (le plus âgé) et à l'enfant Hassan (le moins âgé) des participants. A cette occasion, une cérémonie religieuse a été organisée à la mosquée Moulay Slimane. Après la lecture de quelques versets du Coran et la récitation du Madih, des prières ont été élevées par l'assistance implorant le Très-Haut de préserver SM le Roi Mohammed VI, Amir Al Mouminine, et de combler le Souverain en la personne de SAR le Prince Héritier Moulay El Hassan, de SAR le Prince Moulay Rachid et de l'ensemble des membres de l'illustre Famille Royale. L'édition de cette année a été marquée également par l'organisation d'une série d'activités, notamment des conférences et des colloques et de différentes compétitions sportives, culturelles et artistiques, de même qu'une exposition qui a mis en exergue les produits du terroir et d'artisanat qui reflètent les caractéristiques de la région. Le Moussem a aussi été cette année une opportunité pour Mme Bahija Simou, directrice des archives Royales, de présenter son ouvrage intitulé "La Béîa, un pacte permanent entre le Roi et le peuple", lors d'une cérémonie, tenue samedi soir. "L'objectif de cet ouvrage est de retracer le parcours qu'a traversé la Béîa depuis 14 siècles en tant qu'expression de fidélité et de loyalisme, sous-tendue par la Chariâ", a affirmé l'auteur. L'ouvrage porte sur six périodes historiques depuis la fondation de la Dynastie Alaouite, jusqu'aux mutations radicales qu'a connues le Maroc grâce aux réalisations initiées par SM le Roi Mohammed VI. En plus de la Béiâ orale, accomplie par les notables, des documents écrits consignant cette Béîa étaient affichés sur les murs et les portes des mosquées, des Zaouïas et des mausolées. nombre de ces documents étaient aussi gardés chez les notables, a souligné Mme Simou.
L'auteur de cet ouvrage est destiné essentiellement à l'analyste politique, à l'anthropologue, à l'historien et au spécialiste des textes littéraires du sultan et de l'art de l'écriture. Il met en outre en exergue l'importance de la Béîa pour la préservation de la foi, l'organisation des affaires de la oumma et la garantie de sa stabilité et de son intégrité territoriale.
L'historienne marocaine a conclu son intervention en mettant en évidence la marocanité du Sahara à travers la Béîa de tribus sahraouies rendues constamment aux Souverains alaouites.