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Du coup, la conférence de presse qui devait se tenir au siège de l'Association marocaine des droits de l'Homme a été annulée et reportée. Un communiqué émanant de la branche régionale du syndicat (Témara, Rabat-Salé), a été rendu public dénonçant et condamnant l'intervention des forces de l'ordre.
Par ailleurs et après coup, la SNAM comme pour se dédouaner, a publié un communiqué qui assure «avoir répondu à toutes les revendications des employés en grève des sociétés concessionnaires, notamment la stabilité de l'emploi, la revalorisation des salaires et l'établissement de contrats à durée indéterminée», reprochant au syndicat en grève, une attitude de «surenchère » de par le refus de prendre part au dialogue en vue de contribuer à l'élaboration du cahier des charges-type.
En effet, les grévistes revendiquent l'intégration à la SNAM des agents des sociétés contractuelles, la déclaration à la CNSS, l'indemnisation des jours fériés et week-ends travaillés, l'amélioration des conditions de travail, le retour des employés licenciés abusivement, en plus d'une augmentation de salaire. Si quelques doléances ont en partie été sur le principe acceptées par la SNAM, la principale et plus particulièremet celle de l'intégration des agents contractuels n'a pas été retenue et c'est là le principal objet de discorde. La société des autoroutes du Maroc considère que ces employés travaillent pour le compte de sociétés sous-traitantes.
Pour sa part le syndicat l'estime autrement. Engagé comme CDD (contrat à durée déterminée) et exploité pendant deux ans à travers plusieurs contrats renouvelés, le syndicat, mordicus, insiste sur sa titularisation au sein de la SNAM et non en tant que saisonnier qui de surcroît appartiendrait à un autre groupe.
Le conflit dans lequel l'on avait entrevu quelques espoirs d'apaisement lors du week-end dernier, est donc loin, de connaître un dénouement où l'une et l'autre des parties trouverait satisfaction. En attendant, les barrières restent pour beaucoup d'entre elles ouvertes et les caisses de la société s'en ressentent. Aussi a-t-on comme l'impression que l'augmentation du capital de l'ADM de 1.140 millions de dirhams pourtant décidée en février dernier par l'A.G.E, réalisée la semaine dernière sous la présidence du ministre de l'Equipement et des Transports Aziz Rabbah, vient à point nommé comme pour sauver quelques meubles.
Même si des recommandations du Conseil d'administration il en est ressorti le contrôle des entreprises de sous-traitance et d'externalisation et le strict respect des cahiers des charges et plus particulièrement à propos des salariés, on reste loin d'une réelle solution quant à cette situation qui perdure depuis bientôt une année.