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A Rancho Mirage, oasis à 160 km à l’est de Los Angeles, Obama et Xi devraient aborder plusieurs dossiers brûlants, aussi bien géopolitiques (Corée du Nord, disputes territoriales avec des alliés de Washington, redéploiement diplomatique et militaire américain en Asie-Pacifique) qu’économiques: contentieux commerciaux, taux de change du yuan et surtout cyber-sécurité.
Mais la Maison Blanche, trois mois après l’accession de Xi Jinping à la plus haute marche du pouvoir à Pékin, mise moins sur les résultats immédiats de cette rencontre que ses effets à long terme pour les relations entre les deux plus grandes puissances économiques mondiales, à la fois partenaires obligées et concurrentes opiniâtres.
Obama et Xi, qui s’étaient déjà vus à Washington début 2012 quand le dirigeant chinois n’était encore que vice-président, n’étaient pas censés se rencontrer ès qualités avant le sommet du G20 en Russie en septembre, mais les deux parties ont jugé qu’il serait utile d’organiser un sommet plus tôt.
Obama a entamé en janvier son deuxième et dernier bail de quatre ans à la Maison Blanche. «Au début des mandats des deux présidents, nous avons trouvé que ce genre de discussions informelles permettrait aux deux dirigeants de couvrir un programme le plus étendu possible», a expliqué un haut responsable américain.
Mais Obama veut aussi «établir une relation sur laquelle il pourra beaucoup compter dans les années à venir», selon la même source.
La partie américaine s’est dite agréablement surprise par le fait que les Chinois, réputés sensibles au décorum, n’aient pas exigé comme à leur habitude une visite d’Etat lourde en pompe et en symboles.
Elle souligne aussi que le nouveau dirigeant chinois, 59 ans, semble pratiquer un style détendu, aux antipodes de ses prédécesseurs, particulièrement Hu Jintao qui lui a passé la main et était connu pour ne jamais s’éloigner des «éléments de langage» formatés.