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Lui qui croyait dire ce que tout le monde sait, ne savait pas qu’il avait jeté une pierre dans un lac dormant, ou qu’on croit dormant. Et si ce n’étaient pas les médias algériens qui appelaient les décideurs à sortir de leur mutisme à propos de ces déclarations, Al Mouradia voudrait manifestement garder un secret de Polichinelle et faire de la bouffonnerie une politique d’Etat … espèrant tourner le dos à une question majeure : qui gouverne l’Algérie ?
Bien que les propos de Bajolet aient porté sur des sujets qui fâchent, les observateurs, algériens notamment, n’ont sélectionné que cette information connue/tue sur l’état de santé du président malade. En effet, l’ancien ambassadeur français à Alger est revenu sur cette question de légitimité historique qui continue à couvrir l’acte politique officiel. «La légitimité historique est un levier par lequel le pouvoir algérien dirige le pays et le président Abdelaziz Bouteflika est extrêmement malade... La nomenklatura algérienne, issue ou héritière de la guerre d’indépendance, a toujours besoin de se légitimer en exploitant les sentiments à l'égard de l'ancienne puissance coloniale», a-t-il confié au Figaro.
Par ailleurs, et dans l’objectif de remettre les pendules à l’heure … diplomatique, l’actuel ambassadeur de France à Alger, Xavier Driencourt, a officiellement réagi en ce début de semaine aux propos tenus par son prédécesseur, indiquant qu’il s’exprimait « exclusivement en son nom ».
«Dans sa dernière sortie médiatique, Bernard Bajolet, ancien ambassadeur de France en Algérie et ex-chef de la DGSE sous Nicolas Srakozy, a parlé en son nom et il n'engage en aucun cas les autorités officielles françaises », a affirmé lundi devant la presse Xavier Driencourt, en marge d'une activité à l'Assemblée populaire algérienne.
Le diplomate français a renchéri : "Lui c'est lui, moi c'est moi … c'est-à-dire qu’il s'exprime à titre personnel, à titre privé. Il n'engage en aucun cas, je dis bien en aucun cas, le gouvernement, le président et l'administration française. Il s'exprime en son nom personnel». C’est peut-être vrai, mais n’empêche qu’il dit tout haut ce que tout le monde pense tout bas !