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Le repli de l'Indice FAO des prix des denrées alimentaires met fin à trois mois de hausses consécutives, a souligné l’organisation onusienne notant toutefois qu’il est resté supérieur de 6% par rapport à sa valeur d’il y a un an.
La baisse des prix mondiaux des produits alimentaires est attribuée principalement aux perspectives de récoltes céréalières abondantes qui laissent entrevoir une importante reconstitution des stocks, selon l’organisation onusienne.
En effet, « la baisse s’explique par un recul de 5,4% de l'Indice FAO des prix des céréales reflétant une forte baisse des prix du blé du fait de l’amélioration des perspectives de production dans la région de la mer Noire », a précisé la FAO dans son dernier rapport sur les prix alimentaires.
A propos de la production mondiale de céréales, signalons que l’organisation a revu à la hausse ses prévisions relatives à ce produit, indiquant qu’elle devrait atteindre 2.611 millions de tonnes, ce qui annonce un record historique.
Selon le dernier Bulletin de la FAO sur l'offre et la demande des céréales, les stocks mondiaux devraient atteindre, eux aussi, un sommet historique à la clôture des saisons en 2018.
Commentant cette évolution, l’agence a expliqué que «ses nouvelles estimations reflètent des anticipations de récoltes de blé plus abondantes, car les perspectives de production améliorées dans la Fédération de Russie ont plus que compensé les révisions à la baisse au Canada et aux Etats-Unis, alors que les récoltes de maïs et d'orge au Brésil et dans la Fédération de Russie étaient en hausse».
Autre record attendu, celui de la production mondiale du riz qui s’annonce également abondante en 2017.
Parallèlement aux céréales, l’agence onusienne a noté dans un communiqué rendu public le jour même que l'Indice FAO des prix de la viande a chuté de 1,2% au cours du mois d’août.
Une tendance que l’on retrouve également du côté de l'Indice FAO des prix du sucre qui a reculé de 1,7% «du fait à la fois de perspectives de récoltes de cannes à sucre favorables dans d’importants pays producteurs (Brésil, Thaïlande, Inde) et d’une demande internationale plus faible suite à la hausse des tarifs par la Chine et l'Inde», a fait observer la FAO.
En revanche, il a été noté que l'Indice FAO des prix de l’huile végétale a augmenté de 2,5% sous l'effet de la hausse des prix des huiles de palme, de soja, de colza et de tournesol.
L’autre hausse concerne «l'Indice FAO des prix des produits laitiers (qui) a également augmenté de 1,4% par rapport à juillet sous l'effet d'une demande accrue de matières grasses en Europe et en Amérique du Nord», a ajouté la même source.
Sur la base de ses nouvelles prévisions, l’organisation a dit s’attendre à une plus grande utilisation alimentaire des céréales, en particulier le blé et le riz, tandis que l'utilisation des céréales secondaires pour l'alimentation animale devrait atteindre un sommet historique.
Cette évolution ne devrait pas empêcher les stocks céréaliers mondiaux d’atteindre un sommet record de 719 millions de tonnes, «soit une hausse de 2% par rapport à leurs niveaux déjà élevés lors de l'ouverture des saisons en cours. Les stocks de blé dans la Fédération de Russie et les stocks de maïs au Brésil devraient augmenter notablement», a assuré la FAO ajoutant que le commerce mondial des céréales devrait également augmenter de plus de 2% pour atteindre 403 millions de tonnes, soit un nouveau record.
Pour rappel, l’Indice FAO des prix des denrées alimentaires est établi à partir de la moyenne des indices de prix de cinq catégories de produits, pondérés en fonction de la part moyenne à l'exportation de chacune des catégories.