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"C'est un apport de sang neuf aux négociations de l'Onu sur le climat", a estimé Yvo de Boer, secrétaire exécutif de la convention-cadre des Nations unies sur le sujet.
L'accord a minima conclu en décembre au sommet de Copenhague prévoyait l'échéance du 31 janvier pour fixer leurs objectifs de réduction des émissions à l'horizon 2020.
Les 55 pays, sur les 194 que compte l'Onu, se sont globalement contentés de réitérer leurs engagements annoncés avant la conférence de Copenhague, laquelle n'a pas permis de produire un nouveau traité international contraignant.
L'accord prévoyait de limiter la hausse des températures à 2°C au-dessus de leur niveau pré-industriel et fixait l'objectif de créer un fonds doté de 100 milliards de dollars par an pour aider les pays pauvres à faire face aux effets des changements climatiques.
Le texte laissait en blanc les objectifs individuels des pays membres de l'Onu. Les Nations unies ont souligné que l'échéance du 31 janvier était flexible et que les autres pays pouvaient encore annoncer leurs objectifs plus tard.
Selon des climatologues, les objectifs annoncés jusqu'à présent ne permettront pas de limiter la hausse des températures mondiales à 2°C.