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Le plan annoncé par le ministre Ahmed Tawfik se base sur un diagnostic patient de l’état des mosquées établi durant les trois derniers mois par les commissions d’inspection locales multisectorielles (Habous et Affaires islamiques, Intérieur, Habitat, etc). Les mêmes commissions ont relevé des défaillances sur un total de 10.437 mosquées, soit 54 pour cent de celles ayant fait l’objet d’inspection. 6 pour cent des mosquées inspectées ont été fermées, 2 pour cent partiellement fermées, alors que 92 pour cent restantes ont été maintenues en état de fonctionnement.
A l’approche du mois du Ramadan, le département des Affaires islamiques affirme jouer contre la montre pour permettre au commun des croyants d’accomplir leurs prières dans les meilleures conditions. Selon le même département, la priorité serait donnée à la restauration des mosquées fermées, l’aménagement de lieux de culte alternatifs, avant l’avènement du mois sacré, pour les mosquées dont il a été décidé la démolition et la reconstruction. Cette opération a été lancée à Oujda, au niveau de la mosquée Al Aâdam qui sera restaurée dans un délai de 18 mois et de la mosquée Imam Malik qui sera démolie et entièrement reconstruite dans un délai de 18 mois également. S’agissant de la mosquée Bab Berdieyinne, qui s’est complètement effondrée en ce tristement célèbre 19 février dernier, elle sera reconstruite et remise en état de fonctionnement au Ramadan 2011. A cet égard, le ministère des Affaires islamiques annonce que les études diligentées en prélude à la reconstruction de cette mosquée bâtie au 16ème siècle exigeront un délai de trois mois, ajoutant que toutes des dispositions ont été prises de manière à reproduire le cachet historique de cet ancien lieu de culte.
Un total de 389 mosquées, soit 4 pour cent, sont concernées par cette opération de démolition et de reconstruction. 6674 autres présentant moins de risques feront l’objet de restauration, de ravalement ou de renforcement des structures, tandis que 3374 (32 pour cent) se prêteront à des expertises techniques pour l’évaluation du degré de risque qu’elles présenteraient.