A la veille de la présentation des résultats du Groupe bancaire BMCE Bank, l’action a grimpé de 1,83%, lors des premières transactions de lundi, impactant positivement l’indice global de la Bourse des valeurs de Casablanca (BVC).
En effet, alors que les marchés européens fléchissaient sous l’effet d’indices manufacturiers chinois en deçà des pronostics, la Bourse de Casablanca a ouvert lundi légèrement dans le vert, son indice global Masi avançant de 0,17%, tiré par la performance de la blue chip bancaire.
Au terme des 20 premières minutes d’échanges, le Moroccan All Shares Index (MASI), indice global composé de toutes les valeurs de type action, s’établissait à environ 9.592,87 points et le Madex (Moroccan Most Active Shares Index), indice compact composé des valeurs cotées au continu, s’élevait à 7.831,62 points (+0,19%).
Cette appréciation matinale est tirée principalement par la bonne tenue de l’influent Groupe bancaire BMCE Bank, dont l’action a grimpé de 1,83% lors des premières transactions, alors que ses concurrentes Attijariwafa bank et la Banque centrale populaire (BCP) ont vu leurs titres enregistrer des baisses respectives de 1,27 % et 0,21%, ce qui a atténué significativement le rythme propice du Masi. Par ailleurs, la grande majorité des valeurs cotées demeuraient stables faute d’échanges matinaux, et dans certains cas de liquidités.
Par ailleurs, à l’heure où les discussions vont bon train à la Chambre des représentants autour de la loi régissant les activités des banques islamiques dans le Royaume, la Banque marocaine de commerce extérieur s’apprête à lancer des filiales dédiées à la finance islamique, rapporte l’agence Reuters le 23 mars, citant des sources bancaires.
BMCE n’attendrait, pour officialiser la création de ses filiales participatives dites «islamiques», que l’approbation par le Parlement de ce projet de loi visant à capter l’épargne des classes moyennes pieuses et attirer des investissements en provenance des pays du Golfe.
Dans cette même optique, des sources informées au sein de BMCE Bank ont cependant indiqué à Reuters que les investissements initiaux du groupe dans les nouvelles filiales islamiques seraient au minimum, en attendant la réaction du marché, l’adoption d’un cadre réglementaire et l’intérêt des investisseurs étrangers. «Même si les analystes ne s’attendent pas à un énorme rush sur les produits islamiques après l’approbation du cadre réglementaire, nous devons prendre part à la bataille. On ne sait jamais», a précisé l’une de ces sources.