-
La masse monétaire en hausse de 6,7% au troisième trimestre 2024
-
BAM : l'encours de la dette privée en hausse de 8%
-
Baisse du taux directeur : Bank Al-Maghrib confirme la reprise du cycle d'assouplissement monétaire
-
Royal Air Maroc renforce ses alliances avec les voyagistes brésiliens
-
Inversion de la pyramide des âges et taux de chômage nettement plus élevé en 2024
Cette évolution traduit une accentuation du repli des titres des Organismes de placement collectif en valeurs mobilières (OPCVM) monétaires de 2% à 15,7% et une décélération de la progression de la circulation fiduciaire à 10,2% après 11,4%, précise la Banque centrale.
Le rythme d'accroissement des dépôts à vue est revenu de 7,7% à 7,1%, en lien notamment avec le ralentissement de la hausse de ceux des ménages à 5,8% après 6,4%, fait savoir la même source.
Concernant les dépôts à terme, ils ont connu une atténuation de leur recul de 8,8% à 7,2%, traduisant en particulier une baisse de 12,3% de ceux des entreprises privées après celle de 15,3% un trimestre auparavant. De même, les dépôts en devises ont enregistré un repli de 0,5% après celui de 15,5%, rapporte la MAP.
Par principales contreparties, le ralentissement de la progression de la masse monétaire reflète le recul des créances nettes sur l’administration centrale de 5,4% après une hausse de 1,8%, tandis que le rythme d’augmentation du crédit bancaire est passé de 5,2% à 6% et celui des avoirs officiels de réserve de 4,6% à 5%.
En particulier, le rythme de progression du crédit au secteur non financier a décéléré de 2,8% à 2,6%, résultat du ralentissement des accroissements des prêts accordés aux entreprises publiques de 31,1% à 22,7% et des crédits aux ménages de 1,9% à 1,2%. Quant aux prêts aux entreprises privées, ils ont augmenté de 0,4% après un repli de 0,3% enregistré le trimestre précédent.
La décélération de la progression du crédit aux entreprises publiques reflète en particulier le ralentissement du rythme de croissance des facilités de trésorerie de 68,6% à 49,7%
Pour ce qui est des prêts aux ménages, les concours aux entrepreneurs individuels ont reculé de 5,6% après une augmentation de 2,1%, alors que la hausse des prêts destinés aux particuliers est restée stable à 1,9%, avec une décélération de 1,9% à 1,5% pour les crédits à l’habitat et une quasi-stagnation à 0,5% de la progression de ceux à la consommation.
Quant à l’évolution des prêts aux entreprises privées, elle résulte de l’atténuation de la baisse des facilités de trésorerie de 10,2% à 7,6%, alors que le crédit à l’équipement s’est accru de 4,6% après 5,5%.
Par branche d’activité, les données relatives au premier trimestre 2024 indiquent une accentuation des replis des crédits aux "Industries manufacturières diverses" de 5,8% à 7,1% et aux "Industries alimentaires et tabac" de 2,4% à 5%.
A l'inverse, les concours aux entreprises du "Bâtiment et travaux publics" et de "L'électricité, gaz et eau" se sont améliorés respectivement de 21,7% et 26,9%.