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Dans la foulée, la même source fait ressortir que le marché immobilier à Agadir commence enfin à se réveiller, et ce même après un début d’année difficile et très calme. En effet, le baromètre indique que les demandes d’achat enregistrées sur le site à fin avril montrent une hausse estimée à 7%, soit une part de 54%, contre 47% un mois auparavant. Toutefois, est-il souligné, le rythme des transactions relatives au marché de la location est en ralentissement (-5%), comparé à la même période de l’année précédente, où les demandes arrivaient à 51%.
De fil en aiguille, l’analyse met en exergue deux éléments clés qui sont de nature à redynamiser le secteur immobilier au Maroc. Ainsi, pour ses auteurs, le premier serait de nature psychologique et lié à la confiance dans l’avenir et les perspectives économiques. Sur ce plan, ils ajoutent que beaucoup d’éléments se cumulent permettant d’espérer une amélioration de la conjoncture et donc du moral des acheteurs expliquant que le deuxième facteur a trait à la simplicité et l’accessibilité du marché, qui sont à même de faire repartir le marché. S’agissant de la moyenne des prix affichés au mètre carré dans les grandes villes, le baromètre commence par détailler la donne de la capitale économique. Ainsi, il fait état que, bien évidemment, Aïn Diab est le quartier le plus cher à Casablanca affichant un prix moyen qui s'élève à plus de 23.800 DH au m², suivi du quartier Anfa (22.858 DH/m²) et Racine (21.042 DH/m²) tandis que le prix moyen à Sidi Moumen, Hay Mohammadi et Ben Msick reste trois fois moins cher que ces quartiers.
Aussi, en ce mois d’avril, les prix moyens affichés dans les quartiers Aïn Diab, Anfa, Maârif et Racine ont augmenté respectivement de 2,8%, 5,5%, 4,4% et 1,7%. Contrairement aux quartiers Belvédère et Triangle d’or qui ont connu une baisse très sensible des prix affichés (- 0,9% et -1,7% respectivement). En outre, l’étude souligne l’importance de l'adresse et la qualité de l'immeuble déterminant principalement ainsi la valeur du bien. L'environnement, poursuit-on, est aussi un critère important qui justifie ces écarts de prix.
Au cœur de la capitale, pour leur part, les évolutions se font par petites touches. Ainsi, l’on précise que les quartiers les plus coûteux sont localisés dans l’arrondissement Agdal-Ryad et Souissi affichant un prix moyen au quartier Haut Agdal qui a dépassé, au cours de ce mois, la barre des 20.700 DH au m², soit presque deux fois plus cher que le quartier Fadessa. Le quartier de l’Océan a, de son côté, vu son prix moyen augmenter de 20% sur les trois derniers mois, pareil pour les quartiers Riad, quartier Agdal et le centre-ville (0,8%, 1,4% et 2,5%). Et de noter qu’il est impératif de prendre en considération la fréquentation d'un quartier qui fait évoluer les prix et augmenter les demandes, sans oublier également que les prix varient selon les types de biens (maisons-appartements-villas).
Pour la ville de Tanger, le baromètre indique que c’est au quartier Malabata que l’on retrouve le prix moyen le plus cher, suivi par le centre-ville et le quartier Nejma, où le prix moyen affiché arrive à 12.850 DH le m². Et de préciser qu’en dehors de ces quartiers, les prix sont moins élevés comptant 5.335 DH/m² au quartier Boukhalef, 5.600 DH/m² à El Hay Hassani et 5.846 DH/m² au quartier Mghogha. «Là encore, les chiffres sont tout à fait similaires à ceux du marché locatif, où le mètre carré le plus abordable se situe au quartier Mghogha, Marjane Hay Hassani et Boukhalef», présente-t-on soulignant l’importance de l’activité du marché immobilier dans la ville de Tanger, qui évolue au rythme des saisons et devient de plus en plus forte dans cette période de l’année.
Pour ce qui est du marché marrakechi, le baromètre considère qu’il tourne un peu au ralenti mais qu’il va prendre beaucoup de valeur au cours des mois prochains. Ainsi, avec un prix moyen affiché de 20.496 DH au m², le quartier Hivernage arrive en tête des quartiers les plus onéreux de la ville ocre, suivi du quartier Akioud (16.716 DH/m²) et Agdal (16.527 DH/m²) tandis que le prix moyen au quartier Azzouzia et Mhamid reste deux fois moins cher que les autres quartiers. De même, le prix moyen affiché dans le quartier Majorelle a connu une augmentation de 2,7%, contrairement aux quartiers Guéliz, El Ghoul et Amelkis qui ont connu une baisse considérable des prix affichés respectivement de (- 4,1%, 1,25% et -4,5%).
Dans la capitale spirituelle, les plus chers des appartements se vendent au quartier Champ de course, où le prix moyen affiché a atteint ce mois 12.192 DH au m² contre 11.954 DH le mois précédent. Alors que les prix sont restés stables au quartier Narjiss, avec un prix moyen de 5.541 DH/m² et au quartier Saâda avec 6.786 DH/m². Selon la même source, à Fès, le quartier le moins cher est celui de Bensouda. Le baromètre rappelle que ce quartier a connu l’an dernier un bon redémarrage, grâce à la restructuration de la zone industrielle qui s’étend sur une superficie d’environ 160 hectares et qui attire plusieurs entrepreneurs et investisseurs (plus de six lots ont été dédiés aux jeunes promoteurs).
A Agadir, le marché de l’immobilier a donc affiché au courant du mois d’avril, la plus forte hausse mensuelle des prix moyens affichés. Ce qui explique, d’après le baromètre, l’augmentation des prix au niveau des arrondissements et des quartiers. La ville nouvelle d’Agadir se positionne, de ce fait, en première place avec un prix moyen de 17.334 DH/m² et une évolution de presque 11% durant les trois derniers mois.
En deuxième place arrivent le quartier touristique (17.142 DH/m²) et le Haut Founty (12.099 DH/m²). Quant au quartier Tilila, qui se trouve un peu loin du centre ville, il s’avère que c’est le moins cher à Agadir.
Et au baromètre de conclure que malgré ces chiffres et cette hausse impressionnante, les prix moyens à Agadir ont été les plus sages pendant ces deux dernières années.