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Après les déceptions causées par Eric Gerets, ce public a porté tous ses espoirs sur un entraîneur du terroir.
La Fédération a donc choisi pour lui Taoussi, qui a été bien accepté même si certains préféraient Zaki.
Un début prometteur
Bénéficiant d’une forte mobilisation du public et des médias ainsi que d’une forte motivation des joueurs, Taoussi a réussi à assurer la qualification pour la CAN 2013.
Mais au lieu de bâtir sur ce succès, Taoussi a commencé à faire n’importe quoi.
1)-Il organise un match amical contre le Togo dont le résultat va ramener le public et Taoussi sur terre. Mais il ne tire aucune leçon de ce match et éparpille ses efforts entre la préparation des équipes nationales (l’équipe pro et celle des locaux) et l’équipe des FAR, co-leader de la Botola et finaliste de la Coupe du Trône.
2)-Il organise ensuite un match, ou plutôt un non match contre le Niger. Au cours de cette rencontre, il teste une vingtaine de joueurs locaux, dont la majorité évolue aux FAR. Malgré une large victoire, on se demande quelles leçons il a pu tirer d’un tel match à un mois de la CAN.
3)-Il hésite encore quant à la tactique à adopter. Il semble préférer le système 4-4-2 qui est de moins en moins adopté dans le monde, car il nécessite 4 attaquants de pointe (2 titulaires et 2 remplaçants). De plus, ce système n’optimise pas le milieu de terrain et affaiblit le jeu sur les ailes. Par ailleurs, ce système n’est pas le meilleur pour l’équipe nationale qui dispose d’ailiers de valeur (Essaidi, Amrabat, Carcela, Regatin).
4)-Comme son prédécesseur, il n’a pas su gérer le cas Taarabt; voilà un joueur indiscipliné qu’on s’entête à convoquer alors que son rendement, loin d’être exceptionnel, est irrégulier. Il n’y a aucune différence entre lui et ceux qui n’ont pas choisi le Maroc comme le Belge Chadli , le Français Rami ou le Hollandais Fellaini qui ont eu, au moins, le mérite de ne pas nuire à l’ambiance du groupe Maroc.
D’ailleurs, Taarabt vient de remercier Taoussi en refusant sa sélection; un vrai gâchis pour la réputation d’une équipe nationale qui a connu par le passé de grands joueurs tels que Ben Barek, Belmahjoub, Akesbi, Faras, Timoumi, Dolmy, entre autres.
Taoussi rêve de réitérer les succès de ses prédécesseurs (Cluzeau, Mardarescu, Henri Michel et Zaki). C’est son droit et c’est à son honneur mais ceux-ci n’ont pu réaliser des exploits que grâce à un effectif riche composé de joueurs de grande valeur. Taoussi dispose également de bons joueurs comme Benatia, Ahmadi, Essaidi, Berrada ou Belhanda; il doit juste savoir les utiliser et choisir la tactique qui leur conviendrait le mieux.
Dans tous les cas, il peut se qualifier au deuxième tour de la CAN ; c’est ce que tout le public espère car après, tout est possible.
Mais il faudra éviter de faire de l’entraîneur un héros, car les résultats dépendent essentiellement des joueurs.
L’incompétence de la Fédération
Si le foot marocain n’arrive plus à s’imposer depuis 1998, malgré l’éclaircie de 2004, c’est parce que le principal acteur de ce sport, c’est-à-dire la Fédération n’assume pas son rôle. En effet, les maux de ce sport dépassent le cadre de l’entraîneur.
Notre fédération se contente, aujourd’hui, de désigner l’entraîneur et de se consacrer aux tâches administratives et à la programmation. Une fédération digne de ce nom doit avoir une vision qu’elle soumet aux différents entraîneurs; elle demande des comptes aux entraîneurs des équipes nationales pour suivre leurs évolutions et apporter les rectificatifs nécessaires; elle doit coordonner le travail des entraîneurs (que fait Pim Verbeek depuis les JO de Londres?); elle doit sanctionner des joueurs comme Taarabt pour dissuader ceux qui pourraient s’en inspirer; elle doit s’occuper dès maintenant du futur «Zidane» (le marocain Hachim Mastour) qui a opté pour les couleurs italiennes; elle doit collaborer avec des sites tels que www.maroc-football.info qui complètent son travail de communication, par amour du football marocain, etc.
Le Maroc, en tant que pays du football, ne peut pas se passer d’une équipe nationale performante, car le peuple en a besoin. C’est ce que Taoussi, les joueurs et la Fédération ne doivent jamais oublier.
Point de presse du sélectionneur national
Le sélectionneur national de football Rachid Taoussi tiendra aujourd’hui un point de presse à Rabat pour présenter les joueurs devant disputer la phase finale de la 29ème édition de la Coupe d'Afrique des nations (CAN-2013), a annoncé lundi soir la Fédération Royale marocaine de la discipline (FRMF).
Taoussi "profitera de cette rencontre pour lever le voile sur le programme de préparation des Lions de l'Atlas" en prévision de la CAN-2013 dont la phase finale est prévue du 19 janvier au 10 février 2013 en Afrique du Sud, a ajouté la FRMF sur son site internet.
Lors de cette édition, le Onze national évoluera dans le groupe A aux côtés du pays hôte, du Cap-Vert et de l'Angola.