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Une étude publiée dans la revue médicale Autism Research montre que le risque d'avoir un enfant autiste croît avec l'âge de la mère.
Cette étude, réalisée sur 4,9 millions de naissances, remet en question les théories qui voulaient que le père d'âge avancé soit l'unique facteur décisif en ce qui concerne l'autisme de l'enfant. Pour tirer ces conclusions, les auteurs ont analysé toutes les naissances qui ont eu lieu entre le 1er janvier 1990 et le 31 décembre 1999 grâce aux actes d'état civil électroniques où étaient mentionnés les âges des deux parents. Selon eux, toutes les tranches de cinq ans, la femme a 18% de risque en plus de donner naissance à un futur enfant autiste. Ainsi, une femme de 40 ans aurait 50% de risques supplémentaires qu'une femme âgée de 25 à 30 ans. Le facteur paternel n'est pas pour autant exclu. Le père d'âge avancé est un facteur de risque seulement si la mère est âgée de moins de trente ans. Il y aurait alors deux fois plus de risque d'avoir un enfant autiste que si le père a entre 25 et 30 ans. L'étude dévoile que ces dix dernières années, les accouchements après 40 ans ont augmenté d'environ 300% et les diagnostics d'autisme de 600%. On peut toutefois noter que cette augmentation serait en partie due à un meilleur dépistage de la maladie. Maureen Durkin, chercheuse à l'université du Wisconsin, tient à préciser que le risque pour une femme de plus de 40 ans de donner naissance à un enfant autiste est tout de même inférieur à 4 pour 1.000. Cette étude pourrait bien faire changer la situation en France où le diagnostic de l'autisme est établi chez l'enfant seulement à partir de 3 ans. D'autres pays, notamment anglo-saxons, commencent à le faire dès 18 mois. Cela fait pourtant 40 ans que cette prise en charge tardive est restée la même dans l'Hexagone.
Cette étude, réalisée sur 4,9 millions de naissances, remet en question les théories qui voulaient que le père d'âge avancé soit l'unique facteur décisif en ce qui concerne l'autisme de l'enfant. Pour tirer ces conclusions, les auteurs ont analysé toutes les naissances qui ont eu lieu entre le 1er janvier 1990 et le 31 décembre 1999 grâce aux actes d'état civil électroniques où étaient mentionnés les âges des deux parents. Selon eux, toutes les tranches de cinq ans, la femme a 18% de risque en plus de donner naissance à un futur enfant autiste. Ainsi, une femme de 40 ans aurait 50% de risques supplémentaires qu'une femme âgée de 25 à 30 ans. Le facteur paternel n'est pas pour autant exclu. Le père d'âge avancé est un facteur de risque seulement si la mère est âgée de moins de trente ans. Il y aurait alors deux fois plus de risque d'avoir un enfant autiste que si le père a entre 25 et 30 ans. L'étude dévoile que ces dix dernières années, les accouchements après 40 ans ont augmenté d'environ 300% et les diagnostics d'autisme de 600%. On peut toutefois noter que cette augmentation serait en partie due à un meilleur dépistage de la maladie. Maureen Durkin, chercheuse à l'université du Wisconsin, tient à préciser que le risque pour une femme de plus de 40 ans de donner naissance à un enfant autiste est tout de même inférieur à 4 pour 1.000. Cette étude pourrait bien faire changer la situation en France où le diagnostic de l'autisme est établi chez l'enfant seulement à partir de 3 ans. D'autres pays, notamment anglo-saxons, commencent à le faire dès 18 mois. Cela fait pourtant 40 ans que cette prise en charge tardive est restée la même dans l'Hexagone.