Et c’est le coach du Raja Mhamed Fakhir qui a été derrière la décision de la résiliation du contrat. Pour lui, le recrutement d’Abdeslam Benjelloun s’expliquait par le fait que le club a besoin d’étoffer son effectif en perspective de la Ligue des champions, épreuve que les Verts aborderont dès la fin de ce mois-ci, en héritant au tour préliminaire de l’équipe tchadienne de Tourbillon de N'Djamena. De ce fait, tant que le Raja ne pourra pas profiter des services de l’ex-international olympique en compétition continentale, la venue de Benjelloun chez les Verts ne se justifiait plus, d’autant que le club compte dans ses rangs, plusieurs éléments qui devront faire l’affaire en championnat national. Il s’agit là du deuxième contrat que le Raja a résilié. Le premier concernait l’ex-sociétaire de l’Olympique de Khouribga, Abdessamad Ouarrad qui a troqué le club casablancais contre l’AS.FAR.
Si Ouarrad est parvenu à s’en tirer à bon compte, il n’en serait apparemment pas le cas pour Benjelloun, acculé à une fin de saison blanche, si l’on sait que la date butoir du marché hivernal des transferts coïncidera ce soir à minuit.
Ayant entamé cette saison avec Al Ismaïly, Abdeslam Benjelloun n’a pas réussi à convaincre le staff technique du club égyptien. Placé sur la liste des partants, il a trouvé le Raja comme preneur, alors que la transaction a été de l’ordre de 400.000 dirhams. Vu le montant déboursé, le Raja aurait pu réussir une bonne opération, s’il n’y avait pas eu ce retard quant à la réception de la lettre de sortie.
Pour rappel, Abdeslam Benjelloun, a entamé sa carrière professionnelle en 2006 en rejoignant le club écossais de Hibernian, avant de faire un détour en Belgique en portant les couleurs du SC.Charleroi et Roulers. Une expérience peu convaincante, ce qui l’a conduit à changer complètement de cieux pour atterrir en ce début de saison en Egypte, alors qu’il était annoncé en Allemagne ou en Tunisie.