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Auprès de deux autres films marocains en compétition officielle

“Whatever Lola Wants” s’invite au FESPACO

Vendredi 30 Janvier 2009

Auprès de deux autres films marocains en compétition officielle
Pour sa 21 ème édition, le Festival transfrontalier FESPACO verra la participation en compétition officielle de«Whatever Lola wants»  de Nabil Ayouch à côté de deux autres productions marocaines. Il s’agit de « Les Jardins de Samira» de Latif Lahlou et «Les Cœurs brûlés » d’Ahmed El Maânouni. Dans ce sens,  «seul le Maroc avec l'Afrique du Sud ont 3 films chacun en compétitition. Les autres pays ont au plus un film sinon rien », précise une source proche de Ali’n’Production dont Nabil Ayouch est président.
Sorti le 16 Avril 2008, «Whatever Lola wants» est considéré comme l’une des plus belles réussites du 7 ème art marocain.   Réalisée par Nabyl Ayouch, cette comédie dramatique de 1h55min dévoile dés étonnants Lura Ramsy et Assaad Bouab et confirme le talent de la très tonique Carmen Lebbos. 
L’histoire du film est très touchante. « Lola, 25 ans, vit à New York où elle travaille pour la Poste en rêvant d'une carrière de danseuse. Youssef, son meilleur ami, est un jeune Egyptien gay installé à New York pour y vivre comme il l'entend. C'est par lui que Lola découvre l'histoire d'Ismahan, star de la danse orientale, véritable légende au Caire.
Dans le restaurant où Youssef travaille, Lola rencontre un autre Egyptien, Zack. L'idylle tourne rapidement court quand Zack prend conscience des différences culturelles qui les séparent et rentre en Egypte. Sans réfléchir, Lola, aussi impulsive que naïve, décide immédiatement de le suivre, sous les yeux effarés de Youssef. Arrivée au Caire, déçue par l'accueil de la famille de Zack autant que par l'attitude du jeune homme, Lola se met en tête de retrouver la fascinante danseuse Ismahan», lit-on dans le synopsis.
«Whatever Lola wants» est un film plaisant, enchanteur où les charmes du cinéma rencontrent l'adresse de Nabil Ayouch.  Au départ une bonne idée : rapprocher deux Mondes différents. L’Orient d’une part et l’Occident de l’autre.  « L'Orient et L'Occident sont deux Mondes, certes, que beaucoup sépare, ou que l'on veut séparer. Ces deux Mondes ont leurs différences, leur culture, leur histoire. A travers les siècles, ces histoires se sont croisées, des échanges et des transmissions de savoir et d'art ont eu lieu. J'ai voulu faire un film où l'humain retrouve sa vraie place au coeur de la problématique identitaire qui préoccupe ces deux Mondes ; où la transmission soit à la base de toute forme d'échange -apprendre à donner pour mieux recevoir-, où ce qui nous unit et nous désunit, ce n'est plus le terrorisme ou les bombes, mais ce que nous sommes avec nos défauts et nos qualités, et au-delà, notre capacité à les transcender pour mieux nous connaître. La danse peut permettre ce rapprochement. La danse orientale comme danse millénaire, porteuse d'une culture riche, élément primordial d'une civilisation ; la danse orientale, comme danse du ventre, de la procréation, qui a donné naissance à tant de beaux mouvements», confie  le réalisateur Nabil Ayouch à Allocine.fr.
Pourtant L'idée de «Whatever Lola Wants» ne date pas d’hier. Une qui a germé dans l'esprit de Nabil Ayouch en 1999.  C’était quand sa co-scénariste Nathalie Saugeon lui raconta l'histoire tragique d'une star de la danse orientale. En plein succès, la jeune femme fait connaissance de plusieurs amants jusqu'au jour où elle est surprise par son mari avec l'un d'eux. Par crainte de sa colère, elle sauta la fenêtre, se fracturant les deux jambes et brisant ainsi sa carrière. Elle devient ensuite vendeuse de cigarettes dans la rue.

Souvenir de famille

Le réalisateur confie cette anecdote a propos de l'actrice Carmen Lebbos, visiblement très touchée par son rôle : "Le jour où nous répétions la scène où Lola et Ismahan dansent le tango dans le jardin, Carmen ne se donnait pas, elle était ailleurs pendant la danse. Elle s'est éloignée. Je l'ai suivie et l'ai trouvée en train de pleurer. Elle m'a avoué que son père était professeur de Tango et que, toute sa vie, il avait voulu lui apprendre à danser mais qu'elle avait toujours refusé jusqu'à ce qu'il meure. Depuis lors, c'était la première fois qu'elle dansait un tango."


Ayoub Akil

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