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« Les techniciens des services vétérinaires relevant de l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA) refusent de travailler pendant la journée de l’Aid au prétexte qu’ils ne sont pas indemnisés pour le faire durant ce jour férié», nous a expliqué Jamal Farhane, secrétaire général du secteur du transport des viandes relevant du Syndicat national des commerçants et des professionnels, avant d’ajouter que les professionnels ont alerté les services concernés à propos de cette situation prévisible depuis fort longtemps. « On a mis les services vétérinaires en garde mais ces derniers ont fait la sourde oreille à notre demande préférant mettre en difficulté plusieurs bouchers qui se sont trouvés sans possibilités d’approvisionnement», nous a-t-il précisé. Notre source estime que cette décision a été prise sans consultation préalable des professionnels du secteur qui sont en colère puisque cette situation ne sert en rien leurs intérêts. « On n’arrive pas à comprendre comment une telle décision a été prise alors qu’on sait que la consommation de viande augmente pendant l’Aid et les jours qui lui succèdent», nous a-t-il indiqué.
Face à cet état de fait, nombreux sont les bouchers qui ont préféré s’approvisionner en viandes dans les abattoirs et les tueries périphériques de la ville jugées moins chères au lieu de celui de Casablanca. « Aujourd’hui, je peux vous garantir qu’une grande majorité des Casablancais ont consommé de la viande en provenance de l’abattage clandestin. En décidant de ne pas travailler, les vétérinaires ont signé un chèque en blanc aux trafiquants de ces produits et leur ont indirectement permis d’inonder la ville en viandes dont personne ne connaît l’origine », nous a confié notre source qui ne cache pas son inquiétude. « On est déjà confronté à l’accroissement du phénomène de l’abattage clandestin et ce qui vient de se produire va accentuer la tendance », nous a-t-elle lancé.
Pour d’autres professionnels, cet envol des prix participera incontestablement à ternir l’image des abattoirs de Casablanca déjà atteinte suite aux nombreux scandales qui ont secoué cet établissement comme en témoigne la dernière enquête diligentée par la police sur la dégradation des infrastructures de ces abattoirs, la qualité de leurs services, la cherté de leurs taxes, etc., ainsi que la découverte de présumés prélèvements illégaux de taxes via une majoration de 5% de la TVA. Une situation dont les effets néfastes ont commencé à se faire sentir puisque nombreux sont les bouchers qui ont commencé à bouder les abattoirs de Casablanca et préfèrent s’approvisionner en viandes dans les abattoirs municipaux de Mohammedia et les tueries périphériques de la ville.