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Ainsi, la DTFE a fait ressortir une accélération de la croissance économique à 4,1% au premier trimestre (T1) après 2,8% à la même période en 2014. «Cette évolution provient exclusivement de la bonne performance de l’activité agricole tandis que le rythme d’accroissement des activités non agricoles se maintient à un niveau modeste depuis l’année 2013», a-t-on expliqué notant que c’est en relation avec les conditions favorables qui ont marqué le démarrage de l’actuelle campagne agricole en termes de pluviométrie, d’avancement des travaux du sol et d’emblavement des superficies, que la valeur ajoutée du secteur agricole a enregistré une sensible progression de 12% au 1er trimestre 2015 contre une baisse de 1,6% un an auparavant.
D’un autre côté, l’on précise que le rythme de croissance des activités non agricoles demeure nettement en deçà des performances d’avant la crise dans la mesure où il s’est maintenu à un niveau faible de 3,1% contre 3,4% au premier trimestre de l’année dernière, et ce en dépit de son amélioration par rapport aux deux derniers trimestres.
Dans ce cadre, la même source relève que ce résultat provient particulièrement de la baisse des valeurs ajoutées des secteurs des industries extractives (-10,9% au lieu de +12,3% au T1 en 14) et des hôtels et restaurants (-1,0% au lieu de +4,8%). Et de mettre en relief aussi un ralentissement d’activité qui a été enregistré au niveau des secteurs du transport (+0,6% au lieu de +5,4%), des télécommunications (+4,7% au lieu de +7,2%), des activités financières et assurances (+1,2% au lieu de +3,0%) et de l’administration publique générale et sécurité sociale (+2,1% au lieu de +3,0%). Le secteur du BTP a, pour sa part, continué d’afficher des résultats modestes avec un faible taux de croissance de 1,3% au T1 de 15 après 2,1% un an auparavant, selon la note.
Par ailleurs, le rapport met en exergue que le niveau général des prix s’est légèrement accéléré à 1,8% au lieu d’une baisse de 0,6% une année auparavant, et ce compte tenu de l’augmentation du PIB évalué aux prix courants de 5,9% contre 2,2% au T1 de 14.
La DTFE a aussi fait savoir qu’au cours des cinq premiers mois de l’année 2015, les débarquements de la pêche côtière et artisanale ont enregistré une baisse de 8,5% en volume, en liaison avec le recul de 23,2% des captures de crustacés et coquillages et, dans une moindre mesure, de 11,9%de celles de poissons pélagiques.
S’agissant des secteurs non agricoles, les évolutions diffèrent. En effet, la note signale qu’au niveau du secteur minier, la production de phosphate a reculé de 10,2% à fin mai 2015 après une hausse de 6,2%, il y a un an au moment où celle des dérivés s’est légèrement améliorée de 0,6% au lieu d’une progression de 1,9% à fin mai 2014. De même, la DTFE a rapporté que des baisses ont été enregistrées notamment au niveau des industries liées à «la cokéfaction» (-21,4%), aux «produits métalliques» (-7%), aux «meubles et industries diverses» (-11,5%) et à «l’industrie automobile» (-3,6%).
Pour ce qui est du secteur énergétique, la production appelée nette d’électricité a enregistré une sensible décélération au terme du premier semestre (S1) de 2015 en affichant une hausse limitée à 2,3% contre +6,4% un an auparavant, a-t-on noté développant que cette progression modérée de la production recouvre, d’une part, une augmentation de 18,1% de la production concessionnelle et, d’autre part, des replis de 8,5% et 17,9% respectivement de la production de l’Office national de l’eau et de l’électricité (ONEE) et des apports de tiers.
Aussi, la consommation d’électricité, de son côté, a ralenti, fait-on savoir, en n’affichant qu’une légère hausse de 1,1% à fin juin 2015 contre +4,6% durant la même période un an auparavant. Et d’expliquer que cette situation est due à la décélération du rythme de progression de l’électricité destinée aux régies (+2,1% contre +4,9% à fin juin 2014) et aux ménages (+2,4% contre +7,6%). Aussi, la consommation de l’électricité destinée au secteur industriel a-t-elle accusé une baisse de 1,0% à fin juin 2015 contre une hausse de 2,4% un an plus tôt.
Au niveau du secteur du BTP, la DTFE dévoile qu’après un début d’année favorable marqué par une progression des ventes de ciment de 1,3% à fin avril, ces dernières ont baissé de 6,3% durant les mois de mai et juin. Compte tenu de ces changements, l’on poursuit de même source que la baisse des ventes de ciment s’est située à 1,3% au terme du S1 de 15, un rythme qui demeure, toutefois, inférieur à celui enregistré un an auparavant (-4,4%) soulignant, dans la foulée, que dans le cadre du fonds Damane Assakane, les garanties accordées par le FOGARIM et le FOGALOGE ont porté au S1 de 15 sur 6.747 et 2.724 ménages respectivement contre 8.884 et 2.910 au quatrième trimestre de 2014, pour des montants de 1,1 MMDH et 695 MDH.
Ceci étant, l’activité touristique n’a pas été en reste de l’analyse de la DTFE qui rappelle la tendance baissière entamée depuis le mois de juin 2014 qui se poursuit comme en témoigne le repli des principaux indicateurs du secteur. En effet, le nombre des arrivées de touristes aux postes frontières a affiché un recul de 1,1% à fin mai suite à la baisse de 5,2% des arrivées de touristes étrangers, au moment où celles des MRE ont progressé de 5,9%. De même, le nombre de nuitées réalisées dans les hôtels classés ont enregistré un recul de 8,4% recouvrant une baisse de 13,6% des nuitées des touristes non-résidents, dont -27% pour le marché français, et une hausse de 6,8% des résidents.