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Vendredi à Al Hoceima à l’occasion du match de championnat entre le CRA et le WAC, des débordements et des actes de vandalisme ont été enregistrés, causant d’importants dégâts matériels et entraînant l’arrestation d’une quinzaine de fauteurs de troubles.
Pour les faits de ce désolant feuilleton à caractère itératif hélas, l’on retient deux versions. Il y a tout d’abord celle qui met en cause une frange de supporteurs wydadis accusés d’avoir saccagé des commerces et d’autres biens publics et privés bien avant le match. L’autre son de cloche émane, en revanche, de Wydadis ayant fait le déplacement et affirmant avoir vécu l’enfer à l’issue du match. Pour eux, il s’agissait beaucoup plus de manifestants mus par d’autres intentions que de passionnés de foot ou de supporteurs de l’équipe locale. «Les agressions ont commencé en fait, racontent-ils, pendant le match par des jets de pierre de l’extérieur même du stade. Une fois le match terminé, nous avons eu affaire à des attaques organisées. De graves blessures, des vols entre autres exactions s’en sont suivis».
Entre ces deux versions, une enquête a été ouverte pour définir les responsabilités et identifier les personnes impliquées dans cette triste affaire.
Comme la raison est bien loin d’être un attribut devant qualifier les surexcités, ils n’ont pas attendu longtemps pour récidiver, dimanche, cette fois-ci à Sidi Kacem à l’occasion du match du championnat de seconde division de football entre l’USK et le MAS. Le communiqué du ministère de l’Intérieur fait état de blessures de dix personnes dont quatre membres des forces publiques, en plus des dégâts matériels.
Le communiqué ajoute que «le ministère de l’Intérieur a décidé d’engager des poursuites judiciaires, en coordination avec les services compétents, à l’encontre de toute personne s’activant au sein de ces entités illégales qui ont déjà fait l’objet de décisions d’interdiction».
«Le ministère a également donné ses ordres aux autorités locales pour agir avec rigueur contre ces associations illégales dans les préfectures et les provinces du Royaume, et interdire le déplacement collectif des supporters chaque fois qu’il y a un risque de porter atteinte à la sécurité et à l’ordre public», indique ledit communiqué relayé par la MAP.
De graves incidents perpétrés par des voyous qui auraient dû prolonger pour de bon leur boycott des matches du championnat de football. Une fois de retour, les enragés n’ont pas tardé à se faire remarquer pour gâcher la fête, faire de la casse et semer la terreur.
Les grands perdants, avant tout, restent les citoyens lambda qui, par pur hasard, rencontrent sur leur chemin ces vauriens qui, sans scrupules, n’hésitent pas à les agresser verbalement et physiquement. Viennent par la suite les protagonistes du jeu, les clubs, qui payent cash les bêtises de ces hooligans.
A chaque saison suffit son lot de folies commises par des hooligans qui se passent le relais, persistant à compliquer les choses pour les parties prenantes dans le domaine du football. Il s’est avéré que les colloques où les spécialistes ou supposés comme tels avancent quelques explications sans pour autant résoudre le problème, de même que l’approche sécuritaire poussée à l’extrême n’ont pas apporté la solution escomptée. D’autant plus que d’aucuns s’appliquent à ménager les fauteurs de troubles, prétendant que les actes de vandalisme ne peuvent porter la signature du public.