Au premier Forum national printanier de la Jeunesse Ittihadia

Les défis de la réforme politique et institutionnelle et l’issue de la transition démocratique


L.B
Vendredi 2 Avril 2010

Au premier Forum  national printanier de la Jeunesse Ittihadia
«Nos programmes sont élaborés à partir de procédés pratiques et authentiques, loin des discours qui prônent des programmes creux qui ne peuvent en aucun cas trouver matière à application. En ce qui nous concerne, nous adoptons le programme militant que nous sommes capables d’exécuter», dixit Driss Lachguer, membre du Bureau politique.
Dans son allocution d’ouverture du premier Forum national printanier organisé par la Jeunesse Ittihadia de Marrakech en coordination avec le Bureau national, Driss Lachguer a souligné que « Les Tihadis ne se soucient guère des campagnes qui les ciblent dans l’objectif de saper leur moral et dénaturer leurs choix, de même qu’ils n’accordent aucun intérêt aux discours stériles qui rêvent d’une démocratie utopique, car les Tihadis militent continuellement sur le terrain pour une vraie démocratie ».
Par ailleurs, lors cette première session qui a pour thème « Les défis de la réforme politique et institutionnelle et le devenir de la transition démocratique » et baptisée du nom du défunt Abdellah Sabri, Driss Lachguer a insisté sur l’importance et la portée du dialogue national lancé par l’USFP avec tous les partis nationaux sur les réformes politiques. « L’USFP appelle à ce que le ministère de l’Intérieur n’intervienne pas dans les consultations entre les partis en vue de débattre de toute réforme politique que ce soit pour la loi sur les partis ou le Code des élections », a-t-il poursuivi.
Et d’ajouter qu’« il est du droit de tous les Marocains de participer et de contribuer à ce dialogue national, car c’est du projet de leur société et de leur avenir qu’il s’agit ».
Pour ce faire, Driss Lachguer a indiqué qu’ « il est indispensable aujourd’hui d’adhérer à une révolution sereine pour la réforme  et les partis politiques sont appelés à confirmer leur rejet de toute marginalisation et à demander à ce qu’ils soient partie prenante dans toute politique et de prise de décision ».
Dans ce cadre, tout insistant sur l’importance de la réforme de la loi sur les partis et le code des élections, le membre du Bureau politique était catégorique en annonçant que ces réformes doivent être initiées avant 2012.
A rappeler que ce premier Forum de la Jeunesse Ittihadia a été encadré par Driss Aboulafdl, Abdelhamid Jmahri et Hassan Tarik, membres du Bureau politique.


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