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Deux explosions ont retenti près de l'administration des finances de la ville, a déclaré à l'AFP le porte-parole du gouverneur de la province du Nangarhar, Attaullah Khogyani.
Des assaillants, en nombre non précisé, ont pénétré dans le bâtiment, a-t-il ajouté.
"Les forces de sécurité sont en train de les pourchasser et de les combattre", a-t-il dit. "Pour le moment, six civils ont été tués et 33 blessés. Un assaillant a aussi été abattu. L'opération de ratissage se poursuit", a-t-il dit.
L'attaque n'a pas été revendiquée dans l'immédiat.
"Vers midi, un grand boum a fait trembler notre bâtiment. J'ai vu alors au moins deux hommes armés y entrer", a déclaré Qaisar, un employé de l'administration attaquée, blessé lors de l'assaut et conduit à l'hôpital central de Jalalabad.
"Mes amis ont couru se cacher tandis que j'ai sauté d'une fenêtre du deuxième étage. Je me suis cassé un bras et une jambe mais j'ai réussi à sortir du bâtiment. Certains de mes amis sont toujours coincés dedans", a-t-il témoigné pour l'AFP.
Certaines parties du Nangarhar, province à la frontière avec le Pakistan dont Jalalabad est la capitale, sont des bastions du groupe jihadiste Etat islamique mais les talibans y sont également actifs.
Cette nouvelle attaque intervient quelques jours après un double assaut apparemment coordonné contre des commissariats de police à Kaboul, qui a fait 10 morts. Le premier avait été revendiqué par le groupe EI et le second par les talibans.
Après une relative diminution de la violence à Kaboul en février et mars, les extrémistes y ont multiplié les attaques, notamment contre les centres d'enregistrement électoraux avant les législatives prévues en octobre.
Le groupe EI avait déjà revendiqué le double attentat suicide dans la capitale afghane qui avait tué au moins 25 personnes le 30 avril, dont le chef photographe de l'AFP Shah Marai ainsi que huit autres journalistes.
Les talibans ont récemment lancé leur offensive de printemps, multipliant les assauts contre les forces de sécurité afghanes, en ce qui s'apparente à un rejet tacite d'une récente offre de pourparlers de paix de la part du président Ashraf Ghani.
Cette offensive, nommée Al Khandaq, vise à "écraser, tuer et capturer les envahisseurs américains et leurs partisans", avaient indiqué les insurgés fin avril.