Plusieurs glissements de terrain ont provoqué la mort de 15 personnes, tandis que quatre autres ont péri dans des inondations provoquées par le cyclone Cempaka.
Ces intempéries ont également provoqué des dégâts matériels. "Des milliers de maisons, des hectares de cultures et des bâtiments publics sont aussi inondés", a déclaré un porte-parole de l'agence de gestion des catastrophes naturelles, Sutopo Purwo Nugroho.
Des intempéries ont déjà frappé l'Indonésie ces derniers mois. Au moins 30 personnes sont mortes en septembre dans des inondations et des glissements de terrain dans l'ouest de Java.
Par ailleurs, au grand soulagement de quelque 120.000 touristes coincés à Bali, l'aéroport international de l'île a rouvert mercredi après trois jours de fermeture pour cause de cendres rejetées dans l'atmosphère par un volcan en risque d'éruption.
L'aéroport a rouvert à 15H00 locales (07H00 GMT). "Mais nous continuons de surveiller la situation sur le terrain constamment", a précisé à l'AFP le porte-parole de l'aéroport Ngurah Rai de Bali, Aroe Ahsanurrohim, n'excluant pas une nouvelle fermeture en cas de vents défavorables.
Au départ, l'aéroport devait rester fermé au moins jusqu'à jeudi matin, mais les vents favorables ont fait changer la direction des cendres.
Les autorités jugeaient jusqu'ici que les cendres crachées dans l'atmosphère par ce volcan sur l'île indonésienne représentaient un danger pour les avions. Cela avait contraint de nombreux touristes à rester bloqués.
Le mont Agung, culminant à un peu plus de 3.000 mètres et situé à environ 75 kilomètres des principales destinations touristiques de Kuta et Seminyak, émet d'épaisses colonnes de fumée grise depuis plusieurs jours et fait craindre une éruption majeure à tout moment.
Environ 440 vols avaient été annulés mercredi. Et quelque 120.000 voyageurs étaient coincés mercredi sur cette île aux plages paradisiaques, qui attire des vacanciers du monde entier.
Des dizaines de milliers d'habitants ont déjà fui leurs maisons autour du volcan, dans l'est de l'île. Et ils pourraient être jusqu'à 100.000 à quitter leur domicile ou à être contraints de partir, ont indiqué des responsables de l'agence de gestion des catastrophes naturelles.