Au Yémen les Houthis rejettent les "menaces" avant une résolution à l'ONU

Les six monarchies du Golfe réclament des mesures coercitives immédiates


AFP
Lundi 16 Février 2015

Au Yémen les Houthis rejettent les  "menaces" avant une résolution à l'ONU

La milice chiite des Houthis, qui s'est emparée du pouvoir à Sanaa par un coup de force, a affirmé dimanche "ne plier devant aucune menace", avant un vote à l'ONU sur une résolution sommant les Houthis de lâcher le pouvoir au Yémen.
"Le peuple yéménite ne cèdera devant aucune menace", a déclaré le porte-parole des Houthis, Mohamed Abdessalam. Cité par l'agence officielle Saba, il a souligné que les Yéménites étaient engagés "dans un processus d'autodétermination, à l'abri de toute tutelle" étrangère.
Les six monarchies du Golfe ont, au terme d'une réunion ministérielle samedi à Ryad, réclamé notamment des mesures coercitives immédiates sous le Chapitre 7 de la Charte de l'ONU contre les Houthis qui menacent l'unité du Yémen.
Le Conseil de sécurité devait adopter hier une résolution qui met la milice chiite en demeure de se retirer des institutions qu'elle contrôle, de libérer les membres du gouvernement détenus, et de négocier, selon des diplomates.
Le texte agite une vague menace de sanctions mais il va moins loin que les mesures coercitives réclamées par les monarchies du Golfe.
Le porte-parole des Houthis a dénoncé comme un "chantage provocateur" le rejet du coup de force de sa milice, qui a conduit plusieurs pays occidentaux et arabes, dont les Etats-Unis et l'Arabie Saoudite, à fermer leurs ambassades à Sanaa en raison de l'insécurité croissante dans le pays.
"La campagne exagérée sur le retrait des ambassadeurs qui exposera le pays à un isolement international témoigne de la panique dont ont été prises certaines forces politiques (...), lesquelles ne parient pas sur le peuple et sa dignité mais sur l'étranger", a-t-il ajouté.
"Les ambassades (fermées) défendent les intérêts de leurs pays et non pas ceux du peuple" yéménite, a-t-il dit.
Le Yémen est plongé dans le chaos depuis la montée en puissance de la milice chiite qui est entrée en septembre à Sanaa et s'est emparée fin janvier des bâtiments officiels, poussant à la démission les chefs de l'Etat et du gouvernement, assignés à résidence. Elle a ensuite annoncé le 6 février la mise en place de nouvelles instances dirigeantes.
 


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