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Panique au sol, où le contact a été perdu pendant une heure avec l’appareil qui volait à 11.000 mètres d’altitude: suite à l’alerte de l’Autorité Aérienne Fédérale (AAF) craignant un détournement, deux avions de chasse étaient même prêts à décoller. Le contact a finalement pu être repris et l’avion venu de San Diego a atterri à Minneapolis; les 147 passagers, eux, n’ont pas vraiment réalisé ce qui se passait.
Les deux pilotes ont été suspendus et deux enquêtes sont en cours: une interne à la compagnie filiale de Delta Airlines, une autre menée par la direction fédérale de l’aviation (AAF). Alors qu’ils disent avoir «perdu la notion du temps», certains les soupçonnent de s’être tout simplement endormis.
L’automatisation du pilotage pour des avions comme l’A320 est telle que le plus grand danger qui guette les pilotes d’aujourd’hui semble être l’ennui. Alors que le plupart des employés se plaignent d’une charge de travail trop importante, chez les pilotes, ce serait plutôt l’inverse: entraînés pour faire face à des situations de crise, tenus d’avoir des réflexes irréprochables, ils doivent dans les faits faire face à des heures de vol des plus monotones, bien loin des séances catastrophistes en simulateur. Cette difficulté se combine à des plages de repos irrégulières qui dérèglent leurs cycles de sommeil: fatigue et ennui, toutes les conditions sont réunis pour un petit somme involontaire et à haut risque dans le cockpit. Les boîtes enregistreuses du cockpit vont être analysées.