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Selon le porte-parole du ministère de l'Intérieur Najib Danish, "dix assaillants ont pris part à l'opération et tous ont été tués" dans l'affrontement avec les forces de l'ordre, sans avoir pu accéder aux bâtiments.
"Un policier a été tué et cinq blessés" au cours de cette attaque qui n'avait pas été revendiquée plus de deux heures après son déclenchement, a-t-il ajouté.
Des opérations de ratissage des lieux étaient toujours en cours après la fin de l'assaut: "Il s'agit notamment de déclencher les vestes suicide trouvées sur les corps des attaquants", a précisé M. Danish, prévenant que de nouvelles explosions pourraient être entendues.
Selon une source de sécurité contactée par l'AFP, "sept terroristes ont été tués. Les opérations de nettoyage se poursuivent pour s'assurer qu'il ne reste pas de menaces" dans l'enceinte du ministère, un vaste complexe sur la route de l'aéroport de Kaboul.
Le nombre définitif d'attaquants reste confus: un nombre initial de trois à cinq avait été initialement cité.
La première explosion a retenti peu avant 12H30 locales (8H00 GMT) au premier check-point barrant l'entrée du ministère, suivie de nombreuses autres et d'échanges de tirs.
Immédiatement, les forces spéciales ont été dépêchées sur place et toutes les routes conduisant au ministère barrées.
L'aéroport international de Kaboul, à proximité, est cependant demeuré ouvert, bien que la police ait affirmé y avoir découvert une voiture remplie d'armes et d'explosifs.
Selon le porte-parole de la police Hashmat Stanakzai, les assaillants "ont d'abord fait exploser une voiture piégée à l'entrée du complexe (du ministère) tandis que d'autres étaient arrêtés par nos policiers au premier check-point".
"Ils n'ont pas pu entrer dans l'enceinte", a-t-il précisé, confirmant les opérations de ratissage en cours.
"J'étais dans mon bureau quand j'ai entendu une forte explosion. On nous a dit de rester à l'intérieur mais il semble que les assaillants n'ont pas pu rentrer", a témoigné un employé joint par l'AFP pendant l'attaque.
La plupart des bureaux du ministère de l'Intérieur, dont celui du ministre, ont été déménagés il y a moins de trois ans dans ce vaste complexe puissamment protégé par de hauts murs de béton et des herses, sur la route de l'aéroport de Kaboul.
Les bâtiments sont distants de près d'un kilomètre des premiers points de contrôle, ce qui rendait improbable l'accès du commando aux bureaux.
Une annexe du ministère demeure cependant en centre-ville, visée par un attentat à l'ambulance piégée en janvier (105 morts, 200 blessés).
La cible était hautement symbolique, en plein ramadan et une heure avant la fermeture officielle des administrations, et alors que les attentats se sont multipliés depuis dix jours contre les forces de sécurité.
Ils ont ainsi revendiqué mercredi à l'aube l'attaque d'un commissariat dans la capitale du Logar, à moins de 70 km au sud-est de Kaboul, qui a fait six morts parmi les policiers et huit blessés civils, selon le porte-parole de la police provinciale, Shapoor Ahmadzai.
Le 21 mai, les talibans avaient invité les Kaboulis à se tenir à l'écart de "sites militaires" dans le souci "d'éviter les victimes civiles".
Selon la mission de l'ONU en Afghanistan (Manua), qui décompte depuis 2009 les victimes civiles, la capitale est devenue depuis 2017 le lieu le plus dangereux du pays pour les civils en raison de la multiplication des attentats revendiqués par les talibans ou le groupe Etat islamique.
Fin avril, ils ont commencé leur offensive de printemps, nommée opération Al Khandaq, qui vise à "écraser, tuer et capturer les envahisseurs américains et leurs partisans".