Faire face à toutes les politiques, décisions et pratiques qui sont en contradiction avec les options démocratiques et modernistes et les principes fondateurs formulés dans la Constitution
-
Driss Lachguar : L’USFP s’engage à s’opposer à toute loi sur le droit de la grève visant à compromettre les acquis sociaux
-
Nous en sommes à l’entame de la dernière étape avant d’en finir avec le dossier du Sahara pour nous consacrer entièrement au grand projet de développement
-
Driss Lachguar préside la réunion du Conseil national de la Chabiba
-
Driss Lachguar préside la réunion du Conseil national de la Chabiba
-
L’USFP exprime sa grande fierté de la teneur du Discours Royal prononcé à l’occasion du 49ème anniversaire de la glorieuse Marche Verte
Les bureaux politiques de l’Union socialiste des forces populaires et du Parti authenticité et modernité ont tenu, mardi 23 février, une réunion pour l’examen de la réforme du système électoral, la poursuite de la coordination au niveau du Parlement, du dialogue et de la concertation se rapportant à l’ensemble des dossiers relatifs notamment à la situation politique, sociale et culturelle.
Après que le Premier secrétaire de l’USFP, Driss Lachguar, a exposé la vision de l’USFP concernant les différentes questions figurant à l’ordre du jour, que le secrétaire général du PAM, Ilyas Omari, a présenté les résultats du dernier congrès de son parti aux niveaux politique, idéologique et organisationnel et exprimé le point de vue du PAM à propos des différentes questions soulevées lors de cette réunion et suite aux consultations entre les membres des bureaux politiques respectifs, les deux partis conviennent de ce qui suit :
- La nécessité de poursuivre le dialogue sur la réforme des lois électorales à la lumière des importantes propositions formulées dans le mémorandum de l’USFP tout en les enrichissant par d’autres propositions en vue de parvenir à un système électoral reflétant une image concrète de la carte politique et garantissant les conditions nécessaires pour l’exercice démocratique, et ce conformément aux dispositions constitutionnelles stipulant le respect de la pluralité et la diversité qui font la force de la société marocaine et contribuent à la consolidation du pays à travers des institutions fortes à même de représenter la volonté du peuple marocain et ses différentes composantes politiques et intellectuelles.
- Il a été ainsi décidé à ce propos de tenir d’autres réunions pour un examen approfondi des différentes propositions et pour s’ouvrir sur toutes les forces nationales et démocratiques qui ont en commun les mêmes convictions à ce sujet que les deux partis.
- Décision a également été prise de redoubler d’efforts dans le sens du développement de la coordination parlementaire aux côtés des groupes parlementaires d’opposition en vue de présenter des propositions et des amendements concernant les projets de loi soumis aux deux Chambres et en particulier pour ce qui est des lois organiques qui revêtent une grande importance politique et idéologique, concrétisant la mise en œuvre de la Constitution et reflétant une vision sociétale du Maroc de demain telles les lois sur la parité ou l’amazighité de même que d’autres projets en instance.
-L’attachement à l’option démocratique et moderniste annoncée dans le Discours Royal du 9 mars 2011 et concrétisé par la réforme constitutionnelle. Les deux partis affirment qu’ils ne ménageront aucun effort pour sauvegarder ces options et pour affronter tous les courants extrémistes, qu’ils soient explicites ou implicites, qui propagent un discours rétrograde dans le but d’instaurer progressivement une mainmise au sein des institutions et de la société , ce qui fait par ailleurs partie d’un projet hégémonique global allant à l’encontre des traditions culturelles des Marocains et qui sont fondées sur un islam tolérant, sur la coexistence entre les religions et les cultures, la pluralité intellectuelle, le droit à la différence, l’ouverture sur les civilisations et la défense des libertés.
-Solidarité totale avec la classe ouvrière dans sa grève nationale du 24 février à laquelle ont appelé les Centrales syndicales et que justifie pleinement une remise en cause flagrante de nombreux acquis sociaux par la volonté de choix gouvernementaux inappropriés tant au niveau économique que social.
Les deux partis s’engagent à poursuivre leurs concertations et dialogue à propos des différentes questions concernant la chose publique et notamment celles se rapportant aux prochaines échéances. Ils expriment également leur détermination à faire face à toutes les politiques, décisions et pratiques qui sont en contradiction avec les options démocratiques et modernistes et les principes fondateurs formulés dans la Constitution à partir d’un référentiel fondé sur le respect des droits de l’Homme, de l’égalité et de la justice.