-
La coopération technique avec la CEDH au centre de la visite d’une délégation judiciaire marocaine au Conseil de l’Europe
-
Maroc/Conseil de l'Europe : Clôture du programme conjoint d'appui au mécanisme national de prévention de la torture
-
Omar Zniber souligne les efforts déployés par la présidence marocaine du CDH en vue de la réforme des statuts du Conseil
-
Habib El Malki :Le Maroc a pris plusieurs initiatives pour mettre à profit les avancées des technologies numériques en les intégrant dans les processus éducatifs
-
L'Initiative Royale pour l'Atlantique mise en avant à la 5e conférence "Afrique XXI" de l'IPDAL
Ce projet a pour objectif la définition d’une stratégie et l’élaboration d’un plan d’action qui permettront au comité de contribuer à la déclinaison du programme Afrique du Nord de l’UICN et de la politique gouvernementale en matière de biodiversité, tout en répondant aux enjeux de la préservation de la biodiversité au Maroc et dans le monde.
Cet atelier qui marque le début d’une nouvelle phase de l’action de l’UICN et une étape cruciale dans la réalisation de ses objectifs, a pour but de réunir l’ensemble des membres du comité pour définir les rôles et responsabilités de chacun dans la mise en œuvre du projet et discuter les principales étapes du calendrier afin de garantir le succès du projet.
A cette occasion, le chef de département des parcs nationaux et aires protégées à l’Agence Nationale des Eaux et Forêts, Zouhair Amhaouch a affirmé que "le Maroc, un pionnier en matière de conservation de la nature dans la région de l’Afrique du Nord, peut se targuer de la richesse de sa biodiversité et la beauté de ses géoparcs".
Cette rencontre constitue une occasion de mettre en place une réflexion commune autour de la contribution de l’UICN au nouveau cadre mondial de la biodiversité, a-t-il estimé, mettant en avant le respect par le Maroc de ses engagements en matière de climat.
A cet effet, M. Amhaouch a exprimé l’entière disposition de l’Agence Nationale des Eaux et Forêts à contribuer pleinement à ces chantiers, en vue de permettre une plus grande ouverture de l’administration marocaine sur les questions environnementales.
De son côté, l’universitaire et présidente du groupe de recherche pour la protection des oiseaux au Maroc (GREPOM/Birdlife Maroc) Rhimou El Hamoumi, a relevé que cet atelier constitue l'occasion d’établir une plateforme solide de communication et de collaboration pour une optimisation du processus de prise de décision.
"Le projet offre un cadre de discussion dans le plein respect de la déontologie", a-t-elle indiqué, saluant le plein engagement des membres de l’UICN Maroc en faveur du développement durable.
Après avoir présenté leurs condoléances aux familles des victimes ainsi qu’à tous les citoyens marocains suite au séisme qui a frappé, vendredi soir, plusieurs régions du Royaume, les participants ont placé cette rencontre "sous le signe de l’optimisme et de la solidarité".
Les différentes parties prenantes et représentants associatifs se sont mis d’accord sur plusieurs points principaux, notamment les perspectives d’avenir pour la préservation de la nature, la conservation de la biodiversité au Maroc et la lutte contre la résilience de l’écosystème et le réchauffement climatique.
Cette rencontre a également été l’occasion pour les panélistes d’insister sur la nécessité de mettre en place des moyens de gestion de catastrophes naturelles, notamment dans les zones rurales, montagneuses et enclavées.
L’UICN se dit prête à mobiliser tous ses moyens pour prêter main forte contre d'éventuels sinistres en concertation avec les autorités locales.
Créé en 2000, le comité marocain de l’UICN est actuellement composé de 14 ONGs marocaines en plus de l’Agence Nationale des Eaux et Forêts.